La montée des eaux du lac Albert, jadis le plus poissonneux d’Afrique, situé en province de l’Ituri au nord-est de la République Démocratique du Congo continue à inquiéter les couches sociales et à impacter l’activité de pêche dans les territoires partageant les limites avec ce lac.
Depuis janvier 2024, 3 territoires notamment Irumu, Djugu et Mahagi sont déjà touchés par cette catastrophe naturelle dont les dégâts matériels sont énormes sur le plan professionnel et économique des habitants riverains.
La protection civile, coordination provinciale de l’Ituri, chiffre à plus ou moins 100 camps de pêche ou villages côtiers qui sont victimes de cette montée en eau, cause de la non maximisation des recettes d’un côté par l’état congolais et de l’autre, de la réduction du panier de la ménagère auprès de la population riveraine.
« Pour les 3 territoires dont Irumu, Djugu, Mahagi, plus ou moins 100 camps de pêche ou villages côtiers sont touchés par cette montée des eaux sur le littoral » écrit Robert Ndjalonga, le responsable du service de la protection civile en province de l’Ituri ce jeudi 10 octobre 2024.
Pour pallier à ce problème en terme de prévention et réponses d’urgence, Ndjalonga compte sur la mobilisation des moyens par le gouvernement congolais et ses partenaires humanitaires pour trouver, dans un avenir proche, une solution digne.
« Les impacts déjà enregistrés dans les différents secteurs nécessitent la mobilisation des moyens par le gouvernement et ses partenaires pour la préparation, prévention et réponses d’urgence » poursuit le coordonnateur provincial de ce service étatique
Nickson Manzekele, à Bunia
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