Dans les quartiers Kiduduma et Kikemba précisément dans la cellule Ntikoro, des bidons chantent l’hymne d’alerte depuis 3h10 minutes de ce jeudi. Les voleurs sont ici, il s’agit là d’un SOS de l’auxiliaire de la justice M. David Kirongozi défenseur des droits de l’homme oeuvrant au sein de l’ONG OEADH qui veut dire ; Organisation pour l’encadrement des agriculteurs et la défense des droits humains.
La problématique du banditisme sauvage couplé aux actes des violences physiques est soulevée par les organisations de la société civile forces vives du groupement Basongora de manière récurrente, à la frontière congolo-ougandaise de Kasindi en territoire de Beni au Nord-Kivu.
Depuis le début du deuxième trimestre de l’année en cours, le phénomène ne s’est pas arrêté. Bien au contraire, la proportion des crimes et autres délits perpétrés par des congolais et des étrangers notamment des sujets ougandais est allée en ordre de croissance.
La nuit du mercredi 8 Octobre a été blanche à Lubiriha, plusieurs maisons d’habitations ont été ciblées par les criminels qui ont achevé leur forfait machiavélique en blessant un nouveau couple dans le quartier Kamirongo.
Bien que les victimes sont admises pour le moment dans une structure médicale de la place pour les soins médicaux appropriées, elles ont eu la vie sauve suite à l’intervention musclée des patrouilleurs nocturnes. Qui ont été alertés en temps réel via le numéro téléphonique du centre de coordination des opérations (CCO).
“Plusieurs habitants transfrontaliers de Kasindi affirment que le vol constitue la menace la plus dangereuse pour leur sécurité et leur sûreté. Cependant, celà ne doit nullement briser le lien du mariage civilo-miliraire pour vaincre la force du mal. Nous soutenons les efforts amorcés par les éléments de la police nationale congolaise et des FARDC, en vue de pérenniser la paix dans notre entité”. S’est ainsi exprimé sous anonymat l’un des citoyens congolais de ce coin du secteur de Ruwenzori.
En dépit des dispositifs de défense et de l’ordre misent en place par les membres du comité local de sécurité qui ont d’ailleurs présenté 41 présumés bandits au public le lundi dernier, n’ont pas enrayés l’insécurité. En tous cas, l’essentiel est fait dans la mesure du possible et le résultat se matérialise progressivement donc, pas à l’allure d’un bâton magique mais plutôt par une franche collaboration entre les forces loyalistes de la RD Congo et les populations civiles.
PAUL ZAÏDI
