Masisi : Les rebelles du M23  massacrent 7 civils à Kabase et Kishongya

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Tôt le mercredi 9 octobre dernier, une nouvelle  triste action s’est abattue sur les populations civiles des sous-villages de Kabase et Kishongya, situés dans la localité de Bweremana, au cœur du groupement de Mupfunyi Shanga, en territoire de Masisi, dans la province du Nord-Kivu.

Des sources locales rapportent que sept personnes ont été froidement abattues par les rebelles du M23.

Les victimes, toutes des civils, ont été tuées peu avant les affrontements qui ont éclaté dans la zone entre les forces du M23 et les jeunes combattants Wazalendo.

Selon les témoignages recueillis sur place, ces meurtres ont été commis dans la nuit, lorsque les rebelles ont envahi les villages et ciblé des familles entières. Un habitant de la localité, qui a souhaité rester anonyme, a affirmé : « Ils sont venus à l’aube, en plein calme, et ont tué nos voisins sans avertir. C’est un choc, une souffrance indescriptible. Nous vivons dans la terreur ici, à tout moment nous pouvons perdre la vie. »

Ces derniers mois, les combats dans la région de Masisi ont causé un nombre incalculable de morts parmi les civils, des destructions massives de villages et un exode massif de populations.

La violence semble se propager, chaque jour un peu plus, sans que la communauté internationale n’intervienne de manière significative pour stopper l’effusion de sang.  

« On nous tue comme des animaux. Les autorités sont absentes, les militaires sont souvent à distance, et les enfants, les femmes, tout le monde est touché. Ce n’est pas une guerre, c’est un génocide, » a déclaré un autre témoin oculaire.


Face à ce climat de terreur, plusieurs ONG humanitaires et acteurs de la société civile appellent à une action immédiate des autorités congolaises et de la communauté internationale.

Les appels à la paix et à la protection des populations se multiplient, mais pour le moment, la guerre semble continuer à dévorer tout sur son passage dans cette région déjà meurtrie par des années de conflits.

La rédaction

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