Tuerie des civils , attaques et représailles entre CODECO et Zaïre,…, 5 écoliers parmi les morts à Djugu

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Le territoire de Djugu, la tuerie des civils, des attaques et représailles entre la CODECO et les autodéfenses Zaïre, sont les mots qui, depuis dimanche 15 septembre, renaissent encore. Au-moins 17 civils ont été tués par ces groupes armés endéans 48 heures.

D’après l’administrateur policier du territoire de Djugu, tout serait parti de la tuerie de cinq civils à Nyapala par les autodéfenses, ce qui a suscité des représailles de la CODECO à Gina où ces miliciens ont tué 2 personnes le lundi 16 septembre et ce 17 septembre à Fataki où ils en ont tué 10 dont 5 écoliers.

Pour cet officier policier, ces morts sont les résultantes des provocations de part et d’autre qui, malheureusement, occasionnent des dégâts collatéraux sur la population civile innocente.

« À Nyapala, il y a 2. À part les deux là, il y a eu encore 3 corps qu’on avait retrouvé le dimanche après-midi. Et quand nous venons du côté Jina, on parle de 2 morts et quand nous remontons du côté Fataki ce 17 septembre, on parle de 10 morts. Voilà au-moins le bilan en général de tous les problèmes qui se sont passés dans les 48 heures dans le territoire de Djugu » renseigne le commissaire supérieur principal Ruphin Mapela, administrateur intérimaire du territoire de Djugu.

Lui qui invite ces groupes armés au respect de leur acte d’engagement, leur rappelle que la vie humaine est sacrée et personne n’a le droit de l’ôter, tel qu’inscrit dans la constitution de la République Démocratique du Congo.

La société civile coordination provinciale, elle regrette comment les groupes armés arrivent-ils à défier nos services de sécurité pourtant dans une zone sous état de siège ? Dieudonné Lossa qui pense que l’unique solution à ce fléau est la frappe militaire de grande envergure, qualifie la mort des enfants et le pillage d’un centre de santé « d’un crime contre l’humanité ».

« Ce qui sont commis là sont des crimes contre l’humanité. Décapiter les enfants et les femmes, s’apprendre à des structures sanitaires et sociales, ce sont des crimes qui ne doivent pas rester impunis » pense Dieudonné Lossa.

Il faut signaler que le territoire de Djugu a fait au-moins 2 mois sans enregistrer des attaques de part et d’autre, fruit de l’approche non militaire mise en place par le gouvernement provincial.

Nickson Manzekele, à Bunia

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