Mpox à Kwango : 32 Cas notifiés, deux cas suspects à Tembo

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La province du Kwango, au sud-ouest de la République Démocratique du Congo (RDC), traverse une crise de santé publique avec la notification de 32 cas confirmés de variole du singe depuis le début de l’année 2024.

Les cas sont répartis dans six des quatorze zones de santé de la province, tandis que deux cas suspects ont récemment été signalés dans la zone de santé de Tembo.

Appolinaire Yumba Tiabakwau, ministre provincial de la santé du Kwango, a indiqué à l’Agence Congolaise de Presse (ACP) que « la province a enregistré 32 cas confirmés, avec un décès notifié. La létalité atteint 3,8% dans la zone de santé de Boko 1 ». Parmi les zones les plus touchées, Kenge se distingue avec 13 cas, et a récemment ajouté deux nouveaux cas à son décompte.

Dr. Meschac Ngyata, médecin directeur de la zone de santé de Tembo, a rapporté que sa zone a reçu un cas suspect de variole du singe provenant du village voisin de Ngombia-ntumba, dans le secteur de Kizamba.

« Le cas suspect à Tembo concerne une femme et son enfant, tous deux contaminés. Nous avons déjà prélevé les échantillons et les avons envoyés à l’UNRB pour analyse », a précisé Dr. Ngyata.

Le Coordonnateur du programme élargi de vaccination (PEV), Dr. Léon Makambu, a lancé un appel pressant pour un soutien financier et logistique afin de mieux gérer la situation.

« Nous avons notifié 32 cas de variole du singe et un décès. La zone de Kenge est la plus touchée avec 13 cas, tandis que la zone de Panzi a enregistré le seul décès. Six zones sur quatorze sont touchées, et les autres restent silencieuses. La maladie évolue de manière inquiétante. Nous avons besoin d’un soutien accru pour mener des investigations régulières et renforcer les zones de santé moins touchées », a-t-il déclaré.

La propagation de la variole du singe est principalement attribuée aux contacts physiques avec les personnes infectées et les animaux morts. Face à cette situation alarmante, les autorités sanitaires de Kwango continuent de suivre de près l’évolution de la maladie et de mobiliser des ressources pour une réponse efficace.

La rédaction

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