D’emblée, tout est permis aux jeunes résistants qui se revendiquent wazalendo. Ce phénomène accroît la vulnérabilité de la population de Goma suite à une criminalité exorbitante, cette ville touristique localisée à la frontière avec le Rwanda. Ici, mourir est un principe au vécu quotidien et vivre est une exception à l’allure du miracle.
En tous cas, les faux Wazalendo orchestrent tous les maux machiavéliques. Ils tuent sans pitié, ils violent sans peur, ils cambriolent sans atermoiement. C’est sans nul doute, l’idéal préalable de l’ennemi de la paix qui désirent engendrer une rupture, entre les autorités du pays qui apportent un moral d’acier galvanisé et inoxydable.
En principe, le terme Munzalendo (Wanzalendo au pluriel) signifie littéralement « patriotes » en swahili, est un courant aguerri par des années de conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), un mouvement armé qui résulte de l’exacerbation des tenants de la parcelles du pouvoir public, dans le cadre de maximiser les opportunités de la recherche de la paix surtout dans l’Est du pays.
Toutefois la fin du dernier trimestre de l’année 2022, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo avait appelé à la formation de « groupes de vigilance contre les velléités expansionnistes » motivés par le régime de Kigali via les terroristes du M23. Qui occupent et exploitent à tort les terres et les richesses du sol et sous-sol congolais.
Dans plusieurs agglomérations urbano-rurales où se vit l’escalade de l’insécurité, le mot Wazalendo revêt noir sur blanc une complexité inestimable. Ces derniers temps le commun des mortels souhaite cette appellation. Une attitude populiste qui s’est inévitablement observée pendant la campagne électorale de 2023.
Cependant, pour dégrader cet éclat de dévouement citoyen, et assombrir l’image reluisante et les efforts de guerre rayonnants des jeunes résistants et patriotes « Wazalendo », plusieurs malfrats agissent à cette identité patriotique. Créant ainsi une désintégration communautaire sur le plan de la cohésion civique surtout, avec les habitants de Goma qui versent les larmes au lever et au coucher du soleil.
Ces derniers temps, l’on ne sait plus croire à ce mouvement des jeunes supposés engagés de manière déterminée, à vaincre la force du mal.
PAUL ZAÏDI