Insécurité en province de l’Ituri, la société civile coordination provinciale chiffre à 116, le nombre des civils tués dans les territoires protagonistes notamment Djugu, Irumu, Mahagi, et Mambasa depuis le 01 janvier jusqu’au 01 mars 2024.
Outre le cas de mort, cette structure citoyenne a dénombré aussi 9 blessés, 8 kidnappings, 2 filles violées, 32 maisons ainsi qu’un camion actros incendiés, pour ne citer que ceux-là. Ceci est contenue dans un rapport mi-parcours lu lors de l’enterrement des civils tués à Tali-Singo par la milice CODECO.
Son coordonnateur révèle que ce bilan doit être interpellateur pour les détenteurs du monopole de la violence à l’occurrence l’état Congolais afin de garantir la sécurité des personnes et leurs biens, mission régalienne de l’armée et de la police.
Dieudonné Lossa pense que continuer à enregistrer des morts en cascade comme celles de Tali-Singo sans oublier celles enregistrées jadis dans les sites de déplacés notamment Plaive Savo, Drodro, Rhoo,…., une jungle risquerait de s’installer en province de l’Ituri et le gouvernement en sera premier responsable.
À préciser que le carnage fait à Tali-Singo a révolté plusieurs esprits seulement du point de vue du mode opératoire de la CODECO. Ce modus operandu a consisté à enterrer ces victimes en étant vivantes et c’est dans la tombe, que toutes ces personnes avaient perdu la vie par manque d’oxygène. Au total 29, selon l’association culturelle Ente regroupant les Hema, seuls 15 corps ont été récupérés et les 14 autres demeurent introuvables jusqu’à présent.
Nickson MANZEKELE
0 Comments