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Butembo : malgré la journée de la radio ce 13 février, deux femmes journalistes menacées par un chef de parking

Butembo : malgré la journée de la radio ce 13 février, deux femmes journalistes menacées par un chef de parking

Ce mardi 13 février 2024, deux femmes journalistes, dont une stagiaire, de la Radio Communautaire Salama situe dans la ville de Butembo au Nord-Kivu ont été victimes d’intimidations et de menaces de la part du Chef de Parking ATAMOV Kauntura, situé sur l’avenue de l’Eglise non loin du robot de régulation de la circulation.

Alors qu’elles réalisaient un reportage sur l’adaptation des femmes du troisième âge à l’utilisation du robot roulage, les deux journalistes ont été accostées par le Chef de Parking. Ce dernier leur a ordonné d’arrêter leur reportage, de lui présenter leurs cartes de service et de supprimer tous les éléments déjà enregistrés.

Il exigeait aux journalistes qu’elles obtiennent sa permission, d’abord, avant de réaliser tout reportage sur son parking.

Le Chef de Parking a prétexté que la journaliste stagiaire n’avait pas sa carte de service et a décidé de les suivre jusqu’à la Radio Communautaire Salama. Son objectif était de s’assurer qu’elles étaient effectivement employées par la radio.

Après confirmation, il a exigé à ces femmes journalistes de lui rembourser son transport aller-retour, proférant des menaces graves à leur encontre lorsqu’elles ont refusé. Il leur a promis qu’elles allaient « les payer cher dans peu de jours ».

Le Réseau des Journalistes d’Investigation autour des Agressions contre les femmes en République Démocratique du Congo (REJIAF-RDC) condamne fermement ces menaces et intimidations. Il alerte les services de sécurité et se réserve le droit de porter plainte contre cet homme, dont l’identité est connue.

Le REJIAF-RDC rappelle que dans le cadre de ce reportage, le chef de ce parking n’avait ni le droit, ni l’autorité, ni le mandat, ni le pouvoir d’accorder une quelconque permission aux journalistes pour interviewer les usagers du parking.

Le REJIAF-RDC demande aux services de sécurité de prendre cette menace au sérieux et de protéger ces femmes journalistes qui ne faisaient que leur travail : récolter, traiter et diffuser des informations.

Love Katsongo

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