Afrique : sommet des Chefs d’État de l’Union africaine, un rendez-vous improductif (billet de Paul Zaïdi)

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L’industrialisation est une condition sine qua non au développement économique durable. Alors que, le berceau de l’humanité est aujourd’hui moins industrialisée qu’elle ne l’était il y a 4 décennies. L’épanouissement du circuit manufacturier à la croissance du PIB a en fait reculé, passant de 12% en 1980 à 11% en 2013, et stagne depuis, selon la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA). Plusieurs facteurs sont mis en exergue.

Au regard de l’altération de la paix et de la sécurité sur les différentes crises qui secouent le continent, toutes les décisions prises par l’Union africaine se révèlent en fonction des vœux pieux puisque, sur terrain aucune action substantielle n’est appréciable à sa juste valeur en guise d’une pacification permanente.

En effet dirigé par Azali Assoumani le Président comorien (fin mandat), le 37ème sommet des Chefs d’État de l’Union africaine va s’ouvrir à partir du samedi 17 jusqu’au dimanche 18 février 2024 à Addis-Abeba, en Éthiopie.

Lors de cette rencontre continentale, les points qui feront l’objet d’un consensus au niveau des participants sont donc largement focalisés sur l’amélioration de l’allure sécuritaire et les relations de bon voisinage des pays des grands à l’instar de la République Démocratique du Congo, le Rwanda, le Burundi, la Zambie et la Tanzanie bien que, plusieurs recommandations du 36 ème sommet restent en suspens.

Pendant que, le mot d’ordre tels que ; « le cessez-le-feu couplé aux éventuelles négociations », sont voués à l’échec et les civils innocents meurent à chaque minutes. La situation humanitaire se détériore indubitablement et la vie n’a plus de détails sensationnel à l’instar de l’Est de la République Démocratique du Congo précisément, dans les provinces sous état de siège (Nord-Kivu et Ituri). Les forces régionales sont juste dans une position complaisante avec trop des discours de bonnes intentions.

Il en est de même pour le slogan « tolérance zéro » face au pouvoir anticonstitutionnel. Plusieurs chefs d’États africains sont dans une faculté d’impossibilité de favoriser une alternance scrupuleuse. D’autres organisent les élections pour s’éterniser à la magistrature suprême et certains vont jusqu’à perturber le bon déroulement du cycle électoral. Orchestrant ainsi un véritable chao dans les institutions du pays.

Les civils qui osent lever la tête pour dénoncer ce virus africain et germe du désagrément au sein des communautés, sont tellement réprimés jusqu’à ce que le sang colle en cascade. Dans tous ces cas, la main noire de l’occident est perceptible d’une manière où d’une autre. À celà s’ajoute quelques coups d’État. Pourtant l’une des méthodes non-démocratiques pour accéder au pouvoir politique.

Au finish les dirigeants africains de cette génération supposée belligérante, sont en incompatibilité avec l’idée maîtresse du 25 mai 1963, sous l’impulsion des leaders ghanéen et éthiopien Kwame Nkrumah et Haïlé Sélassié, naissait l’Organisation de l’union africaine (OUA). En 2002, elle deviendra à Durban l’Union africaine (UA) et réunit aujourd’hui 55 pays d’Afrique.

Paul Zaïdi

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