Le mouvement citoyen « la Voix de Communautés Opprimées du territoire de Masisi, la VCO en sigle», se dit indigné par le comportement du gouvernement congolais, de la communauté internationale et de plusieurs politiciens congolais qui en lieu et place de réfléchir sur l’amélioration des conditions de vie de la population, se concentrent plutôt à la lutte de positionnement politique.
Pour ce mouvement citoyen dont sa dénonciation est adressée à l’opinion tant locale, nationale qu’internationale, plusieurs congolais des territoires de Beni, Rutshuru, Nyiragongo et plus particulièrement le territoire de Masisi, sont innocemment persécutés et ce, sous la passivité manifeste du gouvernement congolais, de la communauté international et plus grave encore, des députés provinciaux et nationaux pourtant élus dans ces différentes circonscriptions.
« Alors que le pays est sous la menace de l’agression et l’occupation des forces étrangères, la classe politique quant à elle, reste distraite par le combat de repositionnement et électoraliste, les uns craignant de perdre leurs fauteuils, tout en ignorant en même temps que c’est par le biais du peuple meurtri qu’ils les ont acquis. Les opprimés du territoire de Masisi, unis par leur sort et regroupés au sein du grand mouvement citoyen dénommé VCO, m’ont chargé de condamner avec la dernière énergie, cette attitude de la classe politique en quette de repositionnement et leur ferme volonté d’organiser les élections sans le territoire de Masisi sous occupation, manœuvres considérés par la population , comme une complicité éloquente au projet de la balkanisation du pays et une participation à la souffrance injuste imposée aux concitoyens sans défense. « Père céleste, pardonne- les, car ils ne savent pas ce qu’ils font, pardonne leur trahison envers la population, pardonne leur mépris du sang de Lumumba et celui de Laurent DEZIRE KABILA ».
Le mouvement citoyen Voix de Communautés Opprimées du territoire de Masisi, VCO en sigle félicite cependant, les politiciens congolais qui ont refusé de participer au processus électoral sans Masisi, Rutshuru et les autres territoires concernés. Pour VCO, ces personnalités ont prouvé leur attachement à la population opprimée, victime de la guerre imposée par le Rwanda via ses supplétifs du M23.
« Les milliers d’opprimés à travers le territoire de Masisi, saluent le courage et le risque pris par certaines personnalités et formations politiques, qui ont dénoncé et continuent à le faire, se rangeant au côté de la population pour chercher avec elle et par des voix démocratiques des moyens de sortie. Ici l’allusion est faite à Madame KAHINDO TSHIPASA Filia, présidente nationale de la Convention des Fédéralistes pour la Démocratie Chrétienne , COFEDEC en sigle, à qui nous rendons hommage, elle qui s’est donné en sacrifice, refusant de participer au processus électoral sans Masisi, Rutshuru, et les autres territoires concernés acceptant de perdre son fauteuil à la Régie des Voix Ariennes jusqu’à sacrifier son électorat, en vue de lutter pour une justice sociale équitable et l’intégrité territoriale. Notre reconnaissance démesurée à l’honorable Jean Baptiste KASEKWA, élu de Goma, une des figures emblématique du Nord-Kivu, qui pour la cause du peuple, a accepté de sacrifier son électorat mérité, dans le souci de défendre l’intégrité territoriale et rester toujours le Coq de la population abandonnée », poursuit le même message.
Tout en demandant aux députés provinciaux et nationaux de se prononcer tant soit peu sur la situation sécuritaire de Masisi et de favoriser l’émergence de la nouvelle classe politique pour donner un nouveau souffle au territoire, la VCO recommande à la population du Nord-Kivu de sanctionner les élus qui n’ont pas joué leur rôle, dans l’approche « zéro élu- réélu ».
Ci-dessous l’intégralité du message :
Jérémie Kabali
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