Plusieurs défis majeurs continuent à bloquer la femme congolaise à participer au processus électoral en RDC. Trois facteurs majeurs ont été relevés lors de la sensibilisation menée par l’organisation Fonds des Femmes Congolaises dans les provinces du Nord-Kivu, ituri et Tanganyika du mois d’août et septembre dernier.
Cette sensibilisation qui avait parmi ses objectifs, informer aux femmes les différentes etapesbdu processus électoral, assurer la visibilité des actions et profils des femmes candidates pour influencer l’électorat féminin, a relevé que parmi les grands défis majeurs figure :
• L’influence de certains préjugés sociaux et d’une culture politique dominée par les hommes
• L’absence de textes de lol favorisant une représentation égalitaire des sexes dans les partis politiques,
• L’accès restreint des femmes aux ressources économiques et financières,
• L’absence ou faiblesse de la formation des femmes à l’action citoyenne et politique.
Sylvain Mazambi communicatrice estime que la femme actuelle ne devrait plus être considérée comme cette femme qui était utilisait et exploiter par les partis politiques pour des fins mesquins.
« Que les partis politiques initient des activités et actions de renforcement de capacités pour que la femme soit outillée yet occupe aussi des postes de prise des decisions. Pas seulement ça, qu’elle soit aussi promue chaque 4 , 5ans. Elle ne doit pas rester au même poste pour jouer un rôle prépondérant dans un parti politique » insiste-t-elle.
Celle-ci encourage toutes les femmes qui se sont jetées dans la bataille électorale pour oser relever la tendance.
« Il ya 5femmes qui ont accepté de passer à la carrière politique en tant que candidates. Parmi elles, il y a certainement celles qui disaient jadis que moi je ne peux pas voter pour une femme et après notre sensibilisation et elles ont compris que la femme à une valeur., la femme a un coeur. Vous verrez même la guerre actuelle dans le pays dure maintenant 20ans parce-que la femme n’est pas encore dans les instances de responsabilité ».
Ces résultats sont également partagés par Madame Chantal Faida Mulenga-byuma, candidate députée nationale pour le regroupement SCOD en ville de Goma. Pour elle regrette que la RDC manque jusqu’à présent une loi qui donne à la femme un quotas de représentativité.
» Dans d’autres pays, surtout les états émergents, ce qui explique leur niveau d’émergence, c’est la forte participation des femmes. Parce qu’on a compris que quand la femme est impliqué en politique, il ya un développement politique qui suit automatiquement » a dit Chantal Faida Mulenga-byuma.
Et d’ajouter : « nous avons la loi sur la parité à l’Assemblée nationale m, l’article 14 de la constitution mais tout cela n’est pas respecté parce qu’aujourd’hui au niveau du gouvernement on 28 % de femmes. Le gouvernement lui-même violé les textes du législateur ».
Il faut dire que la sensibilisation du fonds pour les femmes congolaises a atteint plus 5 00 000 personnes sur les réseaux sociaux et émissions, 200 femmes ont avoué avoir reçu quotidiennement des informations liées au processus électoral et 5 femmes ont accepté de postuler aux élections municipales à Goma (Nord-Kivu) et kalemie ( Tanganyika).
Au total 64 messages flyers d’informations et sensibilisation Sur le Processeurs électoral ont été conçus et partagés via sur médias sociaux. Six émissions ont été réalisées dont deux dans le territoire de Kabalo, Tanganyika,2 à Goma dans la province du Nord Kivu et 2 à Beni.
trois sketchs selon les défis relevés par les folowers ont été réalisés.
Le Fonds pour les Femmes Congolaises (FFC) a été créé en 2007 et a à son actif 538 subventions octroyées. Il apporte un appui technique et financier aux initiatives des femmes et jeunes femmes des Organisations de la Société Civile (OSC) œuvrant pour la défense et à la promotion des droits des femmes.
Le FFC se révèle aujourd’hui comme le seul fonds pour les femmes en RDC, flexible soutenant l’influence et la consolidation du mouvement féministe. Il alternative de réponse aux besoins de financement que rencontrent les organisations féminines.
La rédaction
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