Beni : stérilité secondaire récurrente, « les produits contraceptifs » pointés du doigt accusateur

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Plusieurs foyers dans la région de Beni présentent des problèmes de stérilité secondaire chez les jeunes femmes dont personne n’en sait l’origine.

Contacté pour ce fait, le docteur Emery Kathavali de la zone de santé de Beni, affirme qu’au maximum les filles se livrent à la contraception malheureusement mal appliquée, une pratique qui les plonge dans la stérilité.

Selon ce personnel soignant, les produits contraceptifs utilisés régulièrement ont des conséquences sur l’organisme humain. Emery Kathavali indique que c’est déshonorant de voir les jeunes filles en âge scolaire se procurer ou utiliser les produits anticonceptionnels comme si elles étaient dans des foyers en situation difficile.

« Dans notre entité ici, déjà à l’âge de 14 ans , nos enfants ont déjà l’idée sur la contraception. Dans le foyer nous pouvons comprendre mais chez une fille en âge scolaire c’est tout à fait honteux franchement. Nous osons croire que les pilules contre la grossesse et d’autres produits sont également à la base de stérilité secondaire dans notre zone où tout le monde presque, au lieu de s’abstenir, prend les pilules ignorants que celà a également des conséquences » indique le docteur Emery Kathavali.

Notre interlocuteur exhorte les jeunes célibataires à s’abstenir pour ne pas subir les conséquences des produits contre la conception. Aux jeunes nouvellement mariés, néanmoins, ce corps soignant les invite à l’application d’autres méthodes que la consommation de pilules contraceptives afin de s’épargner de toutes conséquences néfastes.

« Il y a plusieurs méthodes pour se protéger bien-sûr, mais l’utilisation excessive des comprimés contraceptifs n’est plus la bonne. Vous pouvez utiliser les préservatifs et être informé de son cycle menstruel pour mieux compter ses jours et bien d’autres méthodes. Aussi pour les jeunes filles, l’abstinence reste la meilleure façon de se projeter, parce que non seulement, vous luttez contre la grossesse mais vous devez penser aussi aux maladies sexuellement transmissibles » poursuit-il.

Espérance Mahamba, à Beni

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