Instituée par les Nations unies, la célébration de la journée sans sac plastique, le 3 juillet de chaque année par la communauté internationale, vise à conscientiser la population du monde entier sur la nécessité de préserver les écosystèmes et l’environnement.
En effet, depuis quelques années, l’industrie du plastique produit d’énormes quantités de sacs dont certains sont à usage unique et leur utilisation fait désormais partie du quotidien.
À ce sujet le reporter de lesvolcansnews.net a été voir madame Kavugho Mutavira Julienne oeuvrant dans le secteur divers au marché central de Lubiriha, pour s’enquérir sur le risque de la gestion irrationnelle de déchets contenant les plastiques. « L’ère du plastique a révolutionné la société d’aujourd’hui. Pourtant, le plastique a des effets sur l’environnement qui altèrent la qualité de la vie », a-t-elle déploré.
Des déchets sont produits dont une bonne partie est représentée par les sacs plastiques. Lorsqu’ils sont mal gérés, ils sont soit incinérés, soit rejetés dans la nature (notamment sur le sol et dans les cours d’eau), soit encore enfouis dans des décharges sauvages.
En effet, leur incinération, a rappelé madame Kavugho Mutavira Julienne, est source de pollution atmosphérique, renforce l’effet de serre et contribue ainsi au phénomène de réchauffement climatique. La pollution plastique asphyxie les sols et occasionne la perte de la fertilité de ceux-ci, a rappeler cette commerçante.
Dans le milieu aquatique, a-t-elle dit, le rejet du plastique a pour conséquence la modification des écosystèmes, la perturbation des habitats et la perte des ressources halieutiques, tout en donnant l’exemple pratique de la rivière Lubiriha qui constitue sans nul doute, la frontière naturelle entre la République Démocratique du Congo et l’Ouganda à partir de Kasindi.
Paul Zaïdi
0 Comments