Goma : La journée ville morte décrétée par les mouvements citoyens et groupes de
pression boycottée par l’autorité urbaine

Les mouvements citoyens et les groupes de pression du nord Kivu ont décrété depuis le dimanche 7 mai 2023, la journée ville morte en ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. En date de ce lundi 8 mai 2023, cette demande n’a pas été respectée tel qu’annoncé par ces derniers, ceci à la suite de l’appel du maire de la ville François Kabeya Makosa, à la population de vaquer à ses occupations comme d’habitude et sans la moindre inquiétude. Ce lundi, plusieurs boutiques, marchés, écoles, universités et autres services publics ont été ouverts.

Selon certains activistes interrogés par Lesvolcansnews.net, cet appel a été observé avec ralenti puisqu’ils ont reçu les appels de certaines personnes qui ont demandé à obtempérer à cette journée de lundi à la suite de la passation des épreuves préliminaires des examens d’État.

Ils mentionnent que la population de Goma et ses environs devraient observer cette série de manifestations continue qui a débuté depuis le dimanche dernier, en guise de réclamation pour la restauration de la paix dans la partie Est de la RDC, le départ immédiat du gouvernement de l’état de siège, d’autant plus que depuis son instauration rien n’est noté comme bilan mais la question de la spoliation des parcelles .

Ces activistes disent selon leur analyse constater que certains habitants du Nord Kivu sont victimes de la spoliation de leurs parcelles ici à Goma notamment, cas de l’espace Kamuchanga, TZF, pour ne citer que ceux-là. Cependant, ils appellent la population à la revendication du départ de certains juges qui seraient entrain de jouer à la malignité en vendant les parcelles de l’État et celles des particuliers.

Nanou Kazaku