l’Accord-cadre d’Addis-Abeba : 11 après sa signature, le Rwanda s’en orgueillit en créant les hostilités en RDC (Mbusa Nyamwisi)

Posted on

Le ministre d’Etat en charge de l’Intégration régionale Antipas Mbusa Nyamwisi a pris part au nom de la République Démocratique du Congo, à une réunion tenue jeudi dernier à Bujumbura, capitale du Burundi.

Avec l’émissaire du Secrétaire Général des Nations-Unies dans les Grands-lacs, Huang Xia, en marge du 11eme sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernement du mécanisme régional de suivi l’Accord-cadre d’ Addis-Abeba.

En effet, le premier répondant de l’intégration régionale a fait savoir haut et fort, le regret de la République démocratique du Congo (RDC), d’avoir été le seul pays à appliquer les résolutions dudit accord, dix ans après sa signature par onze pays de la région.

« La RDC regrette que dix ans après la conclusion de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, seul le Congo a été en mesure de respecter sa mise en application, le Rwanda, par contre, a fait des principes de bonne foi et du respect de la parole donnée. Et s’est même payé l’outrecuidance d’entretenir un climat d’hostilité en foulant au pied cet accord ».

A indiqué le ministre d’Etat en charge de l’intégration régionale Antipas Mbusa Nyamwisi, au teme d’un forum qui a eu lieu, à Bujumbura la capitale du Burundi, avec l’émissaire du Secrétaire Général des Nations Unies dans les Grands-lacs, Huang Xia.

« Pour le régime de Kigali, l’après Accord-cadre est égal à l’avant Accord-cadre. Il y a 20 ans, depuis, la situation n’a guère évolué suite aux agressions répétées et mal camouflées dans des rébellions internes…

Pis, à ce jour, Kinshasa s’offusque que les forces de l’EAC qui sont déployées dans l’Est de la RDC soient inactives face aux menées subversives des éléments du M23/RDF. Pourtant l’Accord-cadre précise qu’aucun pays membre ne peut violer la souveraineté d’un autre ni soutenir ni héberger un groupe armé étranger. Aux grands maux, de grands remèdes…

Tirant profit du XIème sommet de Bujumbura, la RDC mènera un lobbying, pour la revitalisation des textes du Mécanisme de suivi en vue de les rendre plus contraignants et coercitifs notamment sur le respect de l’intégrité et l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation », a-t-il martelé.

Finalement, présent à cette rencontre, le Coordonnateur du Mécanisme National de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, Claude Ibalanky a indiqué que, c’est une irresponsabilité historique très lourde pour la communauté internationale, durant 20 ans, d’être incapable de restaurer la paix dans la région.

Ces démarches diplomatiques entreprises par les pays membre de cette institution régionale, vise en premier lieu et également la redynamisation de l’économie.

PAUL ZAÏDI

  • Share

0 Comments

Leave a comment