Masisi : Un mort et 6 blessés dans une incursion des bandits armés à Rubaya

Une personne blessée et six (6) autres blessées, tel est le bilan d’une incursion des bandits armés à Rubaya, dans la chefferie des Bahunde en territoire de Masisi au Nord-Kivu.

Selon Telesphore Mitondeke, rapporteur de la société civile coordination territoriale de Masisi, parmi les blessés victimes de cette incursion intervenue au quartier de Muderi la nuit du vendredi à ce samedi 8 avril 2023, on dénombre 2 enfants et 4 adultes, ramenant ainsi le bilan à 1 mort et une dizaine de blessés en seulement trois jours.

« Dans la nuit du vendredi à ce samedi 8 avril 2023, un homme a été tué et six autres personnes blessées par balles à Mideri, l’un ses quartiers de la cité minière de Rubaya. Parmi les six blessés il y a deux enfants et quatre adultes hommes. Et donc, la situation devient de plus en plus compliqué parce que dans un espace d’environ trois jours 10 personnes au total viennent d’être blessées par balles et au moins une personne tuée », renseigne-t-il.

Telesphore Mitondeke lance une sonnette d’alarme suite à cette montée vertigineuse de l’insécurité à Rubaya et ce, depuis la découverte des caches d’armes dans cette cité.

« Nous signalons que c’est depuis la découverte des caches d’armes dans cette région que l’insécurité ne cesse de monter dans cette partie ?, d’où la nécessité des mécanismes sécuritaires pour protéger la population mais aussi le gisement minier du fait que comme il y a eu suspension des travaux d’exploitation minières à Rubaya selon la décision du ministre des tutelles, il est évident qu’un système sécuritaire adéquat soit installé », poursuit cet activiste de la société civile.

Face à ces cas de criminalité à répétition à Rubaya, celui-ci demande à ce que les enquêtes soient menées afin d’établir les responsabilités de ceux là qui sont entrain de commettre les crimes « la population congolaise n’étant pas celle où chacun peut venir faire son apprentissage d’assassinats, de meurtres ou d’autres actions de crimes », ajoute-t-il.

Jérémie Kabali