Kasaï : L’assemblée provinciale appelée à voter un édit pour mettre en place un mécanisme de lutte contre les VBG

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Le gouvernement provincial du Kasaï Central invite l’assemblée provinciale à voter une loi pouvant mettre en place un plan de lutte contre le violences numérique faites sur la femme.

Cet appel a été formulé lors d’une marche à Tshikapa organisée ce samedi 08 avril, pour clôturer le mois de mars dédié aux droits de la femme.

Cette marche partie du rond-point Ndjendje, passant par le rond-point six heures pour chuter au stade Kanzala au centre ville où la manifestation y relative s’est déroulée en présence des députés provinciaux, des membres du gouvernement provincial et ceux du conseil provincial de sécurité.

Procédant à la clôture du mois de mars dédié aux droits de la femme dans la province du Kasaï au nom du président de la République Félix Tshisekedi, le gouverneur Dieudonné Pieme invite les députés provinciaux à mettre en place un plan de lutte contre la violences numérique faites sur la femme.

 » Il y a donc lieu de mettre en place une réflexion qui pourrait, dans le cadre de la loi sur la numérique, nous aider à lutter contre ces violences  » a laissé le chef de l’exécutif provincial.

La ministre provinciale du genre, famille et enfants madame Denise Muluka a, pour sa part dans son mot de circonstance, invité la femme Kasaïnne à redoubler les efforts dans l’exercice de son travail quotidien surtout en s’adaptant au numérique pour promouvoir pleinement ses droits.

 » Je vous invite à redoubler les efforts dans tout ce que vous faites comme travail. Ne vous sous-estimez pas, les hommes doivent désormais respecter les femmes tout en leur évitant la discrimination  » a dit Denise Muluka Muhandji, membre du gouvernement Dieudonné Pieme.

De son côté, Aurélie Tshikenda représentante des femmes du Kasaï, a suggéré à l’organe délibérant de pouvoir prendre une mesure spéciale et contraignante contre ceux-là qui pratiquent les mariages forcés et précoces considérés comme frein au développement de la femme et à l’éducation numérique.

 » Les femmes ici présentes dans cette cérémonie de clôture, avons suggéré avec toute énergie à l’Assemblée provinciale et à l’exécutant provincial de pouvoir prendre une mesure spéciale contre les mariages précoces  » a-t-elle dit dans un ton de détresse.

Brigitte Azama, représentante de l’UNFPA enfin, a sollicité auprès des dirigeants provinciaux d’investir dans l’éducation numérique des femmes parce que les violences existent et sont répandues dans le virtuel.

Sanctifiée MFUAMBA

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