Grève des pétroliers au Nord-Kivu : à Goma, les chauffeurs craignent les pires

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Les opérateurs économiques œuvrant dans le domaine des hydrocarbures réunis au sein de l’association des pétroliers du Nord-Kivu ont de déclenché un mouvement de grève ce vendredi 17 mars sur l’ensemble de la province du Nord-Kivu.

Selon leur lettre du jeudi 16 mars adressée au gouverneur militaire du Nord-Kivu, l’apenoki indique que cette action consistera à dénoncer la lourdeur administrative à laquelle sont soumis les membres de cette association malgré la situation sécuritaire non rassurante à leurs entreprises.

En ville de Goma, les conducteurs des roulants se plaignent de conséquences consécutives à cette mesure car les stations sont fermées sur toute l’étendue de la ville.

Les petits pétroliers appelés couramment Kadhafi, vont bon marché car ils ont revu à la hausse le prix du litre d’essence chose qui pénalise les chauffeurs et taximans.

« Nous sommes pénalisé par cette grève car elle fait augmenter le prix du carburant car les stations sont fermées. Nous supplions l’État d’aider les pétroliers à baisser le prix car sans celà, nous ne tirons profite de notre travail. Aujourd’hui, un litre se vend à 3500Fc mais nous n’y bénéficions pas 2000fc de profit. Réitérons notre demande de revoir à la baisse le prix du carburant », a dit espoir kabasare motard de son état.

Cette même situation est vécu par les chauffeurs des taxis bus qui font le transport en commun et qui disent avoir été également surpris de la décision des propriétaires des stations services de Goma.

« Le travail devient difficile. Sans le Kadhafi, ont ne travaillerait aujourd’hui. Hier le carburant était au prix normal mais aujourd’hui nous nous réveillons le prix a haussé et on ne sait pas quoi faire. Nous demandons au gouvernement de vite agir car la situation n’est pas bonne » a dit bayomba Wetemwami taximan bus.

 » Les pétroliers ont grevé suite à la hausse des taxes. Les conséquences est que nous allons garder les véhicules à la maison et c’est population qui va en partir, » a dit Thierry Bahozi aussi taximan.

Jusqu’à présent, personne ne sait jusqu’à quand ira cette grève mais si rien ne fait rapidement, les conséquences pourront être fâcheuses.

Gabriel Kashugushu

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