Arrestations des pêcheurs congolais en Ouganda : Des appels de soutien aux initiatives d’assainissement du lac Edouard par l’ICCN s’intensifient

La mauvaise gestion des eaux du lac Edouard dans sa partie congolaise, freine sa production et pousse les pêcheurs congolais à violer l’espace maritime ougandaise. Cette mauvaise gestion a comme conséquence des arrestations en répétition et saisies des moteurs des congolais à la recherche des poissons dans l’Espace maritime Ougandaise.

C’est la réaction de la Coopérative des pêcheries de Virunga, Cinq (5) jours après l’arrestation en date du 11 mars 2023 d’environs Cent (100) pêcheurs congolais des pêcheries de Kyavinyonge et Kamandi-port dans le territoire de Beni par la marine Ougandaise.

Cette arrestation qui serait liée à la violation des limites maritimes s’est suivie de la saisie de plus de Soixante moteurs hors-bords appartenant à ces pêcheurs.

Pour la Coopérative des pêcheries des Virunga «COPEVI », la pêche clandestine, la multiplicité des pirogues entre autres sont les facteurs qui freinent la meilleure production des poissons dans l’espace maritime congolaise. Les pêcheurs congolais sont ainsi obligés de violer l’espace à la recherche des poissons sans l’espace maritime ougandaise, constitué d’au moins 25% des eaux du Lac Edouard.

«La partie congolaise a été mal géré avec beaucoup des facteurs notamment la guerre, la pêche illicite, la multiplicité des pêcheries illégales sur les eaux du lac Edouard. Ces facteurs font à ce qu’aujourd’hui le lac Edouard dans sa partie congolaise ne produise presque pas, viola la raison qui fait à ce que les pêcheurs des pêcheries frontalières avec l’Ouganda ont toujours tendance à traverser les limites pour aller rechercher les poissons dans les eaux étrangères et c’est ce qui fait l’Object même de leur arrestation » précise Kasereka Safari Jimmy, chargé de communication et plaidoyers au sein de la COPEVI.

La Coopérative des pêcheries des Virunga pense que la population doit ainsi accompagner les initiatives d’assainissements des Eaux, entrepris par l’institut congolais pour la conservation de la nature pour faciliter une meilleure production dans l’espace maritime congolaise et mettre fin à ces genres d’arrestations.

« La population vivant dans les pêcheries frontalières avec l’Ouganda en particulier doit prendre conscience en accompagnant l’institut congolais pour la conservation de la nature dans ces initiatives d’assainissement du Lac Edouard puisque pour le moment au lieu de Mille cent quatre-vingt (1185) pirogues légalement autorisées, les pirogues qui sont en train d’œuvrer sur le Lac Edouard sont plus de Six milles (6000), Vous sentez que c’est une charge lourde que le Lac Subit et freine sa production » ajoute Kasereka Safari Jimmy.

Depuis plusieurs années des centaines des pêcheurs congolais sont arrêtés par la marine ougandaises pour motif de violation des limites maritimes ougandaises. Nombreux d’entrain eux sont libérés après paiements des rançons pendant que d’autres croupissent dans des prisons en district de Katwe alertent à chaque fois des organisations de la Société civile du secteur environnementale au Nord Kivu.

Dieu-Merci Mumbere