Il est surprenant de voir que les musiques traditionnelles a toujours sa place dans la société congolaise d’aujourd’hui dans toutes leurs variétés.
En République Démocratique du Congo, il existe une sorte de paradoxes entre spécialistes du concept « musique traditionnelle » par rapport à « musique folklorique ». Les uns estiment, au nom d’une « tradition » par essence dynamique.
Que la musique traditionnelle serait celle du terroir mais en constante évolution à cause des défis de l’urbanisation et de la modernité.
La musique dite folklorique serait « tribale », confinée comme telle dans le terroir. Les autres spécialistes pensent tout à fait le contraire.
La musique traditionnelle est donc une musique « tribale », et elle varie selon les circonstances essentielles de la vie ; la naissance, notamment celle des jumeaux, les rites de passage, les rites dynastiques, les semailles et la chasse, la guerre, la mort et le deuil.
Chez les Nande, au Nord-Kivu, « Omunde » est le « chant et la danse de l’épervier » : c’est un chant qui imite l’oiseau comme appât de chasse. « Matackyo » des Nande est un chant en l’honneur de nouveaux mariés.
Il est l’œuvre habituellement de chœurs féminins. Le chant et la danse « Intore » appartiennent aux Bashi, avec des influences reprises aux ethnies hutu et tutsi du Rwanda.
PAUL ZAÏDI
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