Le cadre de paix pour la réconciliation et la Justice CPRJ en sigle a dans un rapport d’évaluation rapide de la santé mentale des déplacés des groupements Jomba et Bweza et en grande partie ceux expulsés de l’Ouganda démontré le niveau de traumatismes affichés par ses populations victimes de la guerre entre la FARDC et les rebelles du M23.
L’objectif est d’évaluer les symptômes de la détresse psychologique au prêt de ces populations et apprécier la considération de la santé mentale afin de produire un outil de plaidoyer et des mobilisations des interventions de soutien psychologique à ses habitants des groupements Jomba et Bweza.
Outre le désespoir, la prise des substances psycho active, la perte de l’estime en soi et des pensées suicidaires, Ces déplacés affichent aussi une peur intense et une solitude depuis leur expulsion de l’Ouganda début septembre 2022 indique le rapport du CPRJ.
Ces résultats sont issus d’une enquête réalisée en date du 6 et 7 septembre 2022 ayant ciblée près de 98 déplacés cantonnés à Rwasa 2 dans le groupement Bukoma en territoire de Rutshuru, enquête réalisée par les psychologues cliniciens de cette organisation locale.
Dans ce rapport, le CPRJ plaide pour le renforcement des activités de soutien psychologique et une assistance émotionnelle pour ses populations tout en recommandant urgemment un soutien des évaluations des besoins de la santé mentale dans tous les centres collectifs des déplacés en territoire de Rutshuru.
Pour rappel, 664 ménages constitués de plus de 2584 personnes ont été expulsées de l’Ouganda entre le 2 et le 5 septembre 2022. Ces populations ayant fui la guerre entre la FARDC et les rebelles du M23 depuis fin mars 2022 n’étaient pas d’accord avec la décision du gouvernement Ougandais de rejoindre le camp des déplacés de Nakivale. Ils ont été rapatriés en RDC sur ordre du gouverneur militaire du Nord Kivu.
Dieumerci Mumbere.
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