Beni : « j’ai 11 enfants qui dépendent de mon travail d’exploitation de graviers et de moellons à la rivière Lubiriha » (témoignage)

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L’exploitation artisanale dans la rivière Lubiriha frontière naturelle entre la République Démocratique du Congo et l’Ouganda, est un marché qui facilite la vie d’un bon nombre des habitants de Kasindi, un coin sensible du secteur de Ruwenzori qui héberge plus de 12000 déplacés de guerre dans les familles d’accueil.

Les femmes tout comme les hommes se débrouille bien avec les graviers et les sables. C’est le cas de Masika mère de onze enfants et épouse à un réparateur des appareils électroménagers.

Cette femme courageuse valorise au quotidien son travail pour venir en aide son mari pendant cette période des précarités sécuritaires et financières qui se visent dans la province du Nord-Kivu sous état de siège, selon son témoignage.

Masika à révélé qu’elle quitte son foyer chaque jour à 7h00′ pour rentrer à 18h00. Pendant 12 heures d’intenses travaux laborieux, elle rend lucrative les pierres qu’elle considère précieuses contenues dans la rivière Lubiriha. Soit sous forme de moellons ou soit sous forme de graviers, et elle gagne entre 25 à 55 dollars américains lorsque ses matériaux de construction intéressent les ingénieurs maçons et d’autres constructeurs.

« Par jour j’ai la capacité de remplir 2 canter des graviers. Celà me fatigue d’avantage et je perd petit à petit ma performance énergétique et donc, sur lit mon mari se soulage de mon état actuel. Je l’aime bien », avec nos petites économies nous arrivons à scolariser, nourrir et à faire traiter médicalement nos enfants. A témoigné madame Masika.

Cette femme valeureuse de son temps à révélé que pendant que, son mari n’arrive pas à trouver l’argent régulièrement, elle se donne volontairement le devoir de tout faire pour sauver l’honneur de toute la famille.

« j’ai 11 enfants qui dépendent de mon travail d’exploitation de graviers et de moellons à la rivière Lubiriha »

En outre elle a indiqué que, les services étatiques n’ont pas de tracasseries dans ce secteur. Puisqu’il suffit que tu trouve un client et du coup tu paie le droit d’exploitation au gouvernement congolais à travers ses percepteurs qui sillonnent le long de la rivière Lubiriha.

Cette activité occupent actuellement plus de 500 personnes qui se débrouillent tant bien que mal, afin de subvenir aux besoins de leurs familles respectives.

Tenant compte d’aucune gravité environnementale que présente cette activité devenue près très populaire, le service de l’environnement et de développement durable du poste frontalier de Kasindi, accompagnent techniquement ces citoyens congolais dans le cadre de pérenniser les opportunités de conserver totalement la nature.

PAUL ZAÏDI

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