Le besoin de gérer les rumeurs s’avère nécessaire afin de prévenir la perte de vies et d’alléger les souffrances.
De manière évidente, la question particulière des rumeurs en période de crise sécuritaire possède fondamentalement un impact négatif de ces rumeurs dans l’enlisement de la crise et la destruction du tissu social entre les hommes en uniforme des forces loyalistes et la population civile des provinces sous état de siège depuis l’année dernière.
La forme obscure de la désinformation et de la mésinformation :
En effet, la désinformation et la mésinformation qui sont les caractéristiques d’une rumeur, ont des conséquences désastreuses à la fois sur l’environnement collaboratif, mais aussi contribuent à la création d’une atmosphère de peur et de psychose généralisée. D’une manière concrète, cette psychose conduit à la méfiance, et à la création des tensions au sein des communautés dont la résultante est la violence et la véritable motivation de diversions entre les autorités et leurs administrés.
Le rôle que devrait jouer les leaders communautaires :
L’identification de leaders ayant une influence réelle et avec le pouvoir de mieux informer la population et, en second lieu d’engager le dialogue et à bien comprendre les situations de leurs communautés pour combattre les rumeurs, les fausses informations et les instigations à la haine, cause un sérieux problème. Très souvent, ce rôle primordial est réservé uniquement aux médias oeuvrant dans la région.
L’affaiblissement des instruments juridiques :
En tous cas, au regard de l’absence d’une disposition légale affirmée de répression de rumeurs et ses effets collatéraux, il est du devoir des autorités en place de donner à la population les informations les plus précises possibles, de manière rapide et complète en temps réel. Ce qui époustouflant est justement, lorsqu’il y a des violences générées par ces rumeurs que la justice du pays met en marche la machine judiciaire avec comme corollaire la répression et les mécanismes aboutissants à des multiples condamnations pénales.
PAUL ZAÏDI
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