Beaucoup de choses ont changé depuis le début de la crise il y a un peu plus d’une année, le pire a été évité. Cependant, malgré une augmentation importante de l’aide humanitaire des familles d’accueil et des certaines organisations non gouvernementales, les besoins en assistance restent extrêmement élevés.
La vulnérabilité humaine de près de 12 000 déplacés de guerre dans la cité frontalière de Kasindi, impose un besoin d’aide pour survivre. Beaucoup d’entre eux, en particulier les filles moins de 18 ans, se retrouvent pris dans l’exploitation sexuelle continue et sont dans une situation encore plus désespérée au sein des maisons de tolérance (QG).
« Ces groupes vulnérables ont besoin d’une protection immédiate, de scolarité et des soins médicaux. Il est de la responsabilité première des autorités du régime en place, de protéger sa population. Les partenaires humanitaires peuvent encore faire plus en termes d’identification des plus vulnérables et soutenir les autorités locales et religieuses et la société civile à fournir des services adéquats et de protection, en particulier aux femmes et aux enfants, » a indiqué M. Mumbere Kikunzura Israël vice président du comité de déplacés de guerre.
En effet, ces déplacés nécessitent une intervention musclée de la part du gouvernement central de la République Démocratique du Congo, en vue d’une meilleure protection de ces victimes des actes criminels du réseau des terroristes de l’ADF, qui pèse sur le vécu quotidien du secteur Ruwenzori en territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu sous état de siège depuis l’année dernière.
PAUL ZAÏDI
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