Masisi : Après le meurtre d’un élève par un militaire FARDC à Loashi,le député provincial Alexis Bahunga exige l’ouverture d’une audience publique

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Le député provincial Alexis Bahunga, élu du territoire de Masisi au Nord Kivu exige un procès en flagrance contre le militaire qui a mis fin à la vie d’une fille, élève de son état, qui revenait de l’école ce vendredi, 30 juillet 2021 à Loashi, dans le territoire de Masisi.

Selon cet élu de Masisi, ce militaire des FARDC a ouvert le feu sur cette fille de 16 ans car elle n’a pas été à mesure de payer 500Fc exigés par ce militaire commis à la barrière érigée dans ce village.

« A cause d’une barrière payante érigée par certains éléments des FARDC à Loashi/Masisi, une fille repondant au nom de Utukufu Lukambo de la 8ème année, vient d’être abattue ce matin par un élément des FARDC. Tenez, c’est lorsque la fille revenait de l’école, arrivée à cette barrière là,  qui est érigée à 20 mètres de l’Institut, que cet élément des FARDC a exigé à la fille de payer comme d’habitude les 500Fc à l’aller comme au retour. Et au retour la fille n’avait pas cet argent, le militaire a jugé bon de mettre fin à la vie de cette demoiselle qui rentrait de l’école, » a expliqué l’honorable Alexis Bahunga, qui a toujours dénoncé l’existence de ces barrières de tracasserie par les forces régulières d’une part et les forces négatives d’autre part avec toutes les conséquences qui s’en suivent.

Le coq de Masisi appelle l’auditorat militaire à se saisir de ce dossier et organiser une audience publique pouvant conduire à la condamnation publique de l’auteur de ce meurtre afin que cela serve de leçon aux autres.

« J’invite l’auditorat à tout faire pour organiser une audience publique afin que ce militaire soit sanctionné et au besoin qu’on puisse carrement enlever cette barrière qui ne cesse de tracasser nos populations qui passent par cette route là, » plaide-t-il.

L’honorable Alexis Bahunga regrette que la population soit obligée de payer une somme allant de 500Fc au delà à l’aller comme au retour à cette barrière, ce qu’il qualifie d’inacceptable.

La rédaction

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