La coordination urbaine de la société civile de Goma deplore l’insecurité qui refait surface dans la ville volcanique. Son premier vice président dit avoir enregistré plus de 5 cas de meurtre depuis le début de l’année 2020.
« Le contexte sécuritaire de la ville de Goma se détériore davantage. Au mois de Janvier 2020, plus de 5 personnes ont été tuées.
Une ville commerciale et touristique mais les activités économiques, notamment les stations de vente de carburant sont suspendues à 18h30 alors qu’elles doivent fonctionner 24h/24. Cette situation épineuse impacte négativement sur l’économie de la ville de Goma et celle de la Province du Nord-Kivu en générale, » déplore Batundi Hangi Vicar.
Il souligne que certains congolais ont déjà changé leur lieu d’habitation suite à la persistance de l’insecurité dans la ville.
« Ils travaillent à Goma la journée mais ils traversent le soir pour acheter le sommeil à Rubavu au Rwanda, » renseigne-t-il.
Les forces vives de Goma revelent que les causes principales de l’insécurité à Goma sont le manque d’occupation par les Jeunes qui s’adonnent à la consommation des boissons fortement alcoolisées sans aucun espoir à un lendemain meilleur, la faible capacité logistique de la Police, la presense des camps Katindo et Munzenze en pleine ville, le déploiement des policiers moins payés dans la patrouille et l’acharnement politique. Raison pour laquelle le premier vice président des forces vives de Goma invite le gouvernement congolais à prendre ses responsabilités en mains pour contenir cette insecurité.
« Nous demandons en toute urgence, à la classe dirigeante actuelle d’assumer ses responsabilités de protection de la population.«
Pour rappel, en vue de mettre fin à l’insecurité persistante dans la ville, le commandant urbain de la police nationale congolaise a initié l’operation dénommée « sécurité pour tous et par tous », une operation qui vise à denoncer à grande échelle, les auteurs de cette situation.
La Rédaction
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