Le vice- ministre des Affaires étrangères et des Congolais de l’ étranger ,Raymond Tchedya Patay, a exprimé mardi au Salon rouge de son ministère, la désapprobation de la RDC à l’égard des sanctions imposées sur le Zimbabwe en présence des ambassadeurs de Zimbabwe et de la République-Unie de Tanzanie.
Le vice- ministre a souligné que la RDC, par la voix du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi a du haut de la Tribune des Nations-Unis en septembre dernier, appelé à la levée des sanctions qui touchent la République du Zimbabwe depuis 2002.
Le Président a notamment estimé que ces sanctions ne se justifient plus dès lors que le pays a ouvert d’une chapitre de l’ histoire, et que le maintien de ces sanctions est donc injuste, car il entrave l’attractivité des investisseurs dans ce pays et notamment dans d’autres pays africains.
Le vice-ministre Tchedya a indiqué que la RDC se joint à la SADC qui a renouvelé vendredi dernier son appel à une levée immédiate des sanctions économiques internationales frappant le Zimbabwe depuis 2002, avant d’ajouter que la SADC a indiqué qu’une telle décision profitera au peuple zimbabwéen, à toute l’Afrique australe et à sa coopération avec l’ Union Européenne et les États-Unis.
L’ homme d’ État congolais a rappelé également que le 39 Sommet de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC) tenu à D’ar es- Salaam,en République-unie de Tanzanie le 18 août 2019, a pris note de l’impact négatif des sanctions économiques prolongées imposées au Zimbabwe sur l’ économie de ce dernier ainsi que la région dans son ensemble. Le Sommet a exprimé sa solidarité avec la République du Zimbabwe, et demandé la levée immédiate desdites sanctions pour faciliter son redressement socio économique.
Le Sommet a, outre, déclaré que le 25 octobre, soit la date à laquelle les États membres de la SADC peuvent, d’une seule voix, à travers diverses activités et plateformes, exprimer leur désapprobation à l’ égard des sanctions imposées sur le Zimbabwe et ce ,jusqu’à leurs levées définitives.
Il a noté que les sanctions individuelles imposées depuis 2002 et des restrictions commerciales et l’ arrêt de l’ aide financière bilatérale et multilatérale, auraient coûté au Zimbabwe environ 100 milliards de dollars. En théorie individuelles,a-t-il, ces sanctions affectent directement d’ autres entités, et ont un impact négatif sur la crédibilité du Zimbabwe, ainsi que de graves répercussions sur son économie et sa population, et par extension , sur la zone SADC.
Le vice- ministre a exhorté les ambassadeurs d’être les ambassadeurs de la RDC auprès de leurs capitales respectives, auprès de la communauté internationale en général, afin que tous puissent, de concert, militer activement pour la la levée des sanctions qui frappent le Zimbabwe, et accompagner ce pays , pour son retour au sein du concert des Nations et le relèvement économique dont il a besoin.
Les remerciements du Zimbabwe au Président de la République
L’ambassadeur de Zimbabwe en RDC, Raphaël T.Faranisi , a remercié le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour avoir appelé, du haut de la Tribune des Nations-Unis, la levée des sanctions qui frappent son pays.
Il a rappelé les difficultés qu’endure le peuple Zimbabwéen suite à ces actions et leur impact négatif sur l’ économie du pays.
De son côté l’ambassadeur de la République-Unie de Tanzanie et représentant de la SADC en RDC a mis en exergue les efforts que déploie l’organisation sous régionale pour la levée de ces sanctions.
Rédaction
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