Alors qu’on s’attendait à la levée voire la suspension de leur mouvement de grève lancé depuis le 1er Octobre dernier, les enseignants des écoles conventionnées catholiques et protestantes viennent de décider de la radicalisation de leur grève. Cette décision ressort de la réunion d’évaluation de ce mercredi 9 octobre tenue dans l’enceinte de L’EP Neema EPPHATA.
« Nous venons de décider de radicaliser notre grève jusqu’à ce que le gouvernement répondra pratiquement et promptement à l’accord de MBUDI qui prône qu’un enseignant touche au minimum 2 000 000 FC pour son rôle important qu’il joue dans notre pays » , a fait savoir un enseignant protestant.
En guise de compassion à leurs collègues protestants et catholiques, certains enseignants musulmans mais aussi des écoles publiques se sont joints à cette initiative qu’ils jugent eux aussi de salutaire.
» Nous sommes ici c’est pour compatir avec les autres afin de trouver gain de cause à nos réclamations malgré que nous autres, sommes payé, mais il faut voir qu’on ce qu’on nous paye. L’Etat congolais néglige vraiment les enseignants depuis si longtemps. Imagine toi on donne 150 000fc à un enseignant c’est moins de 100$. Que le gouvernement tienne à ses promesses voilà pourquoi nous demandons aux collègues de tenir fort dans leur lutte » a révélé Israel Lumeto, enseignant payé de l’Institut Tupendane, une école publique.
Après avoir déchus leurs représentants syndicaux au motif de la léthargie qui les caractérise dans cette lutte, ces enseignants tous d’une seule voie, invitent les parents à les accompagner pour d’un aboutissement favorable de leur lutte.
Pour rappel: la mise sur les listings de paye, des N.U, la paye des enseignants N.P et la majoration du salaire « dérisoire » que touchent certains enseignants payés, …sont là entre autres les revendications de ces enseignants grévistes.
VICTOIRE MULIWAVYO
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