Nord-Kivu : la ministre de l’EPS identifiée comme source d’instabilité dans les écoles

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C’est depuis plusieurs jours qu’on constate soit des troubles ou arrêts des cours dans les écoles primaires et secondaires de la province du Nord-Kivu.
Les acteurs de l’éducation de la province disent remarquer amèrement que la ministre provinciale de l’enseignement primaire et secondaire au Nord-Kivu, madame Adèle Bazizane Maheshe est de près ou de loin identifiée comme la pomme des discordes qui gangrènent ce secteur éducatif. Ce qui semble étonnant, ont-ils fait observer, est que lautorité provinciale reste indifférente face à ces couacs qui risquent à la longue dembraser domaine clé de la vie future de sa juridiction.
Ses Péchés
Il apparaît honteux mais vrai. Au mois de septembre dernier, un groupe d’enseignants du territoire de Nyiragongo, sa circonscription électorale, a dénoncé tout haut, les menaces de la ministre à l’endroit des enseignants membres d’autres partis politiques que le sien, uvrant dans la sous division de Nyiragongo. Ces enseignements recevaient des messages téléphoniques leur demandant d’intégrer son parti sous peine de se voir révoqués. Mais, selon une source proche de la patronne de l’enseignement primaire et secondaire du Nord-Kivu, c’est un jeu joué par un député du coin et candidat aux prochains scrutins, qui a instrumentalisé les enseignants pour faire mauvaise campagne contre la dame reconnue comme une des meilleures des ministres provinciaux du Nord-Kivu. Au-delà de cette accusation qui viole le droit d’appartenance à un regroupement ou une association de son choix accordé à tout citoyen, la ministre est également accusée par les élèves et enseignants de l’Institut Tuungane d’entretenir le conflit et désordres qui ont provoqué l’arrêt des cours dans cette école officielle de la ville de Goma, il y a presquun mois. Dans cet établissement scolaire, après avoir ordonné le licenciement du préfet de l’Institut, elle a procédé à la nomination dun préfet de son obédience. Cela, en foulant à pied les ordres du vice-gouverneur de la province Me Feller Lutahichirwa qui avait pour son compte un préfet en avance nommé. Face à ce bicéphalisme et ne sachant pas à quel chef obéir entre les deux, les enseignants avaient décidé de suspendre les cours avec tous les préjudices que cela cause sur les élèves surtout les finalistes qui attendent affronter les épreuves dEtat.
La problématique relative au non-paiement des plusieurs enseignants de la province, présente mêmement une épine dorsale de Mme la ministre, qui actuellement fait face aux chevaliers de la craie du territoire de Masisi, qui ont bon jugé dinstaller leur quartier général devant son bureau dans le sens de la réclamation de leurs droit. Le dossier le plus humiliant est celui dincorporer une taxe jugée illégale par les parents des élèves dans les frais scolaires malgré les conditions de vie qui ne font que se dégrader au jour le jour. Limplication de la haute hiérarchie provinciale, semble être urgente et inévitable aux fins de mettre un terme à tous ces problèmes, avant que les pires ne surviennent au triste sort des écoliers de la province en général plus particulièrement ceux de linstitut Tuungane où ils viennent de totaliser presquun mois sans étudier.

La Rédaction

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