L’association des élèves et étudiants ressortissants du territoire d’Oicha ainsi que les militants du mouvement Lutte pour le Changement (Lucha) ont été dans la rue ce jeudi 21 novembre à Butembo pour fustiger les massacres à répétition en ville et territoire de Beni.
Les manifestants joriterement des jeunes garçons et filles sont partis du rond-point Monseigneur Kataliko du Boulevard Joseph Kabila vêtus en noir une façon pour eux de compatir avec les leurs massacrés, kidnappés à Beni.
Ces deux structures œuvrant en ville Butembo sont parties déposer leur mémo aux mains de l’autorité urbaine à la mairie de Butembo. Dans leur mémorandum lu devant le maire de Butembo, Mbusa Kanyamanda ,ils dénoncent la recrudescence d’insécurité occasionnée par les groupes de rebelles qui endeuillent au quotidien la région.
“Nous avons procédé à l’analyse de la situation qui prévaut actuellement à Beni ville et territoire, nous avons constaté la recrudescence de l’insécurité perpétrée par la multiplication et la persistance des groupes armés au Nord-Kivu en général, à Beni et Oicha à particulier ”, a dit M.Prince Kambale Musavuli, lors de la lecture du compte de cette structure.
Les ressortissants de Oicha, a-t-il ajouté à la mairie, condamnent les massacres des civils par les Adf et dénoncent l’insécurité permanente dans le territoire de Beni et qui prend l’ampleur d’un carnage inquiétant devant l’impuissance des forces armées de la république et de la monusco.
Ces étudiants et élèves originaires de la commune rurale de Oicha, ont joint de leur mémorandum quelques recommandations dont ils ont réservées copie au président de la république, aux élus de Beni ville et territoire, au gouverneur de province du Nord-Kivu ainsi qu’au maire de Butembo.
Une série de copies a été réceptionné par l’autorité urbaine,maître Mbusa Kanyamanda les a promis trouver voies et moyens pour canaliser leurs désidératas jusqu’au président de la république.
Signalons que depuis le lancement des opérations dit « des grandes envergures » par Fardc dans la région, les morts ne cessent de se compter du jour le jour.
Lyriciste Fabrice
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