Les vacances de Noël 2024 et de nouvel an 2025 sont bel et bien maintenues du 20 décembre 2024 au 3 janvier 2025 dans la province éducation nationale et nouvelle citoyenneté Nord-Kivu 2. Cela comme prévu par le calendrier scolaire du 8 mai 2024.
C’est l’assurance du directeur de cette entité éducationnelle dans une interview avec la presse ce mercredi 11 décembre 2024. Norbert Bisimwa Balekembaka indique que les établissements scolaires qui n’ont pas connu de grève ont 11 jours de congés.
« Ici je rappelle que la grande majorité d’écoles n’ont pas connu de grève. Donc ces élèves des écoles maternelles, primaires privées et secondaires seront en vacances dès le 20 décembre », dit-il.
Néanmoins pour les écoles où les enseignants étaient en grève, le proved indique que les chefs d’établissements doivent s’organiser et voir ce qu’ils peuvent faire.
« Ces élèves dont leurs écoles ont connu des grèves, tout dépendra de la manière dont les chefs d’établissements s’en prendront. S’il faut consommer quelques jours pour la récupération de certaines matières tout dépendra d’eux et cela ne pas officiel », précise-t-il.
Pour le proved du Nord-Kivu 2, seul le ministère de tutelle a le droit de réaménager le calendrier scolaire lorsque c’est nécessaire. Cependant la question de la perturbation du calendrier scolaire lors de la récente grève des enseignants au Nord-Kivu 2 est déjà remontée.
« Selon les réalités que nous avions connu ici, presque 52 jours de grève c’est énorme et cela préjudicie l’éducation de nos enfants. Nous avons saisi l’autorité nationale et nous attendons les lignes à suivre par rapport à ça », renchérit notre source.
Contaté à ce sujet, Mughaso Benito secrétaire permanent du Syeco-Butembo s’est réservé de tout commentaire. Il a annoncé que sa structure prévoit une réunion le dimanche 15 décembre prochain et les enseignants pourront donner leur position.
Pour rappel, en début de cette année scolaire 2024- 2025 les enseignants oeuvrant dans le secteur public surtout du primaire ont déclenché un mouvement de grève. Par cette action ces professionnels de la craie réclamaient l’amélioration de leurs conditions de vie par le gouvernement congolais.
Joëlle Kahindo
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