La fistule obstétricale est loin d’être éradiquée en province de l’Ituri. Cette maladie est dûe en grande partie à la mauvaise manipulation de la filière génitale lors de l’accouchement ou le blocage de l’enfant dans cette filière.
Outre cela, les grossesses non désirées, grossesses avant l’âge de maturité mais aussi, le mauvais suivi de la consultation prénatale pour une femme enceinte sont aussi les causes de la fistule obstétricale.
Pour l’année 2024 en cours, 47 cas ont été soignés sur une centaine en attente. Le plus grand défis demeure la situation sécuritaire pour transférer les malades de la fistule ici en ville de Bunia.
« Ce sont nos filles et nous devons les aider. Auparavant ça posait problème pour leur mobilité de leur lie de provenance jusqu’à Bunia mais avec l’état de siège, le gouverneur nous aide pour assurer leur transport. Et après, sont venus des partenaires dont UNFPA, PNSR (….) », révèle John Katabuka, médecin directeur de l’hôpital général de référence de Bunia et l’un des réparateurs de fistules en province de l’Ituri.
À lui de poursuivre : « Pour l’année écoulée, on avait soigné seulement 10 cas parce que moi-même j’étais malade ici à l’hôpital mais cette année, on est allé à 47 cas soignés. Ça ne représente rien parce qu’il y a une centaine sur la liste en attente ».
Soulignons ici que la fistule obstétricale est mondialement célébrée le 23 mai de chaque année.
Nickson Manzekele
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