À l’arrivée du ministre d’État en charge de l’industrie et du développement, petites et moyennes entreprises Louis Wathum en ville de Bunia, les attentes des habitants sont légions.
De la création des industries passant par la valorisation de l’entrepreneuriat jusqu’à la promotion des potentialités des jeunes, l’union des associations culturelles pour le développement de l’Ituri UNADI espère une province de l’Ituri plus que le Lualaba.
« Son secteur qui est un secteur priorité pour la province de l’Ituri, s’il y a création des industries ça pourrait résorber beaucoup d’emplois surtout de la jeunesse comme la jeunesse est beaucoup tenté par les groupes armés et ça peut donner une richesse importante dans la province de l’Ituri. Je pense que l’Ituri pourrait concurrencer sans difficulté la province de Lualaba », indique Méta Wani Michel, numéro 1 de cette corporation regroupant toutes les 21 communautés ituriennes.
Venu aussi pour sensibiliser les étudiants et/ou jeunes sur l’entrepreneuriat, Louis Wathum est une opportunité, pense pour sa part David Tchengo, l’un des acteurs sociopolitiques de l’Ituri.
« Il est l’occasion pour toute la couche de la jeunesse de saisir cette opportunité enfin que sa mission soit une réalité ici dans notre province et ça sera maintenant le décollage réel de notre province », ajoute-t-il.
Le président du conseil d’administration de la coopérative agricoles des associations villageoises, lui pense que Wathum dans sa casquette du ministre de l’industrie, petites et moyennes entreprises, doit plutôt plaider pour l’occupation des jeunes désœuvrés.
« Sa présence peut aussi donner beaucoup d’emplois à nos jeunes désoeuvrés et c’est ce que nous attendons de lui », révèle Mandro Djosaba.
Précisons que le ministre Louis Wathum arrive en Ituri, près de deux semaines après l’évaluation de l’état de siège par la première ministre et cheffe du Gouvernement Judith Suminwa. Dans sa suite, Louis Wathum qui se rendra dans les territoires d’Aru et de Mahagi, est accompagné de 6 députés nationaux élus de l’Ituri.
Nickson Manzekele
0 Comments