Réaménagement du calendrier scolaire 2024-2025 dans les écoles publiques catholiques du Nord-Kivu suite aux grèves

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Dans le Diocèse de Goma, un réaménagement du calendrier scolaire pour l’année 2024-2025 a été mis en place dans toutes les écoles publiques catholiques ayant connu des grèves au premier trimestre. Cette décision fait suite aux perturbations causées par les grèves des enseignants, qui ont entraîné une perte de 51 jours sur le calendrier national.

L’abbé Mihigo Nizeyimana Jean-Paul, coordinateur des écoles catholiques du Diocèse de Goma, a indiqué dans une correspondance datée du 22 novembre 2024 qu’après des concertations avec les autorités éducatives, les directeurs, les représentants des enseignants et d’autres acteurs du secteur, il a été jugé nécessaire de réajuster le calendrier pour compenser les journées perdues pendant la grève.

« Après la grève au premier trimestre, nous nous sommes entretenus avec les différentes autorités éducatives, ceci dans le but de récupérer les jours perdus durant la période des grèves des enseignants des écoles publiques », a précisé l’abbé.

En effet, après une évaluation de la situation, il a été constaté qu’en septembre, 25 jours ont été perdus, suivis de 26 jours en octobre, soit un total de 51 jours. Le premier trimestre est désormais prolongé du 4 novembre 2024 au 30 janvier 2025, tandis que le deuxième trimestre se déroulera du 24 janvier au 16 avril 2025, et le troisième trimestre du 16 avril au 2 juillet 2025.

Le nouvel emploi du temps prévoit des cours de 6h40 à 12h50, avec deux jours de congé en décembre et deux autres en janvier pour les fêtes de Noël et du Nouvel An 2025.

Ces ajustements concernent toutes les écoles publiques catholiques du diocèse de Goma et ses environs. En revanche, les écoles privées et secondaires ont débuté l’année scolaire comme prévu, dès le 2 septembre 2024.

La grève des enseignants, qui a perturbé l’année scolaire 2024-2025, a été motivée par des revendications portant sur l’amélioration des conditions salariales et d’autres revendications administratives. Cette situation a conduit à la perte significative de jours d’enseignement dans le pays.

La rédaction

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