Depuis le week-end dernier les yeux de plusieurs africains sont rivés sur les téléphones matin, midi et soir comme une cure prescrite par un médecin traitant de la médecine moderne en vue de soulager une maladie incurable.
En effet, les images à caractère sexuel enflamment les réseaux sociaux sur le continent. Ces images se partagent de manière virale sur les chaînes numériques dont notamment ; Tiktok, Youtube et Facebook.
Il s’agit de Baltasar Ebang Engonga en ébat sexuel filmé dans son bureau et dans plusieurs l’hôtel de luxe. En tous cas ce Directeur de l’Agence Nationale d’Investigation Financière (ANIF), est aperçu dans ces vidéos avec différentes femmes, dont notamment des épouses de dignitaires, dans son office de travail au ministère des Finances.
Étant l’auteur des vidéos pornographiques « sextapes », Baltasar risque normalement une peine de 8 jours à un an de prison et d’une amende, sans parler des dommages et intérêts. À cela s’ajoute les infractions des malversations financières.
Toutefois, le sextape est identifiable à l’infraction d’outrage public aux bonnes mœurs car il implique la distribution des images qui excitent aux passions sexuelles qu’un juge peut considérer comme offensantes à la morale publique.
Le fils de Baltasar Engonga Edjo’o, l’actuel président de la Commission de la Communauté économique et monétaire d’Afrique central (CEMAC). A prouvé à la face du monde le degré de l’immoralité qui incarne sa personnalité pourtant respectée dans son pays natal.
Selon les juristes, tout acte contraire aux mœurs exercé intentionnellement et directement sur une personne sans le consentement valable de celle, ci constitue un attentat à la pudeur.
Plusieurs sources concordantes révèlent que, ces sextapes ont fuité sur les réseaux sociaux alors qu’il avait été placé en détention préventive à la prison Black Beach de Malabo dans une affaire de détournement de fonds publics, selon la télévision d’État TVGE. La période à laquelle les vidéos ont été tournées n’est pas connue.
PAUL ZAÏDI
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