Pendant que la rebellion du M23 poursuit ses attaques contre les positions de Wazalendo dans la zone autour de Pinga en territoire de Walikale, la population de plusieurs villages, qui s’est déplacée suite à l’avancée de rebelles, vit dans des conditions déplorables. Une partie a choisi de se réfugier à l’hôpital général de Pinga et une autre a préféré se cacher dans la foret pour se proteger.
Dans tous les cas, ces déplacés vivent sans assistance. Pas de nourriture, pas d’eau potable, leur santé est menacée, les plus vulnérables étant les enfants et les femmes enceintes.
Un déplacé qui a contacté lesvolcansnews.net depuis l’hôpital de Pinga indique que la majorité de deplacés se trouvant sur place sont venus de Kalembe, Malemo, Mindjendje et Mpeti. Ils manquent de tout car ils ont tout perdu lors de cette exode. Ils dorment à même le sol et à la belle étoile, ce qui les expose aux intempéries.
Les habitants de Pinga, eux, ont choisi de se diriger en brousse, d’autres ont pris la direction de l’axe Nyabiondo, dans le territoire de Masisi. Ceux qui sont restés à Pinga vivent la peur au ventre. Pendant ce temps, des sources sur place précisent que Mpeti, une autre agglomeration est passée sous controle du M23.
Le lundi 28 octobre en debut d’après-midi, les mêmes sources renseignent que les rebelles ont disparu de ce village, ils y sont invisibles depuis ce mardi matin. Pinga qui est toujours sous controle de VDP, se vide progressivement de ses habitants pour laisser place aux deplacés qui viennent de villages environnants.
La redaction
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