FARDC-UPDF : 730 munitions saisies et 3 ADF tués à Bapere

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo FARDC couplées à leurs homologues de l’Ouganda dites UPDF se sont affrontés contre les ADF du 23 au 24 octobre 2024 dans les territoires de Lubero au Nord-Kivu et de Mambasa en Ituri.

Au cours de ces violents combats pour ce qui est de Lubero, cette coalition annonce avoir tué 3 rebelles ADF, saisi une importante quantité des effets militaires dont 730 munitions, 2 armes AK 47, une chaîne PKM, 6 radios Motorola, pour ne citer que ça.

« Après la fouille de la zone de combat (….), nous avons réalisé les résultats ci-après : 3 ADF neutralisés, les matériels récupérés sont : 2 AK 47, 730 munitions de guerre, une chaîne de PKM, une 1 bombe, 6 radio Motorola du type Boefing, 2 cartons des produits pharmaceutiques et 12 bombes Castors », a révélé le colonel Mak Hazukay, porte parole des opérations conjointes FARDC-UPDF côté RDC dans une note parvenue à notre rédaction ce vendredi 25 octobre.

Dans la forêt de Mambasa en province de l’Ituri, ces opérations visent à capturer ou à neutraliser le cheikh en chef des ADF ainsi que l’émir principal des ADF qui ont décidé de prendre refuge en Ituri après être traqués dans le territoire de Beni. Ces deux leaders se seraient respectivement retranchés à Mbatuwa et Lubumbashi respectivement en secteur des Bapere au Nord-Kivu et en chefferie de Babila Babombi en Ituri.

« Les forces FARDC-UPDF sont entrain de rechercher respectivement monsieur ABUWAKAS et BALUKU qui se sont retranchés respectivement dans le secteur des Bapere pour ABUWAKAS et BALUKU à la frontière avec la province de l’Ituri. On a intensifié la pression sur ces islamistes pour qu’ils ne puissent plus jamais s’actualiser comme ils avaient fait à l’Est de la nationale numéro 4 », ajoute cet officier militaire.

Les forces de la coalition FARDC-UPDF indiquent que des patrouilles de combat se déroulent dans les zones sous influence des ADF en appelant ainsi la population à ne pas accéder aux périmètres du combat pour n’est pas être confondue à  l’ennemie.

Alexis Mbokani, à Beni