Conflits fonciers : ce mal du groupement Basongora, les points sur les « i » à retenir

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Les conflits liés à des parcelles de terre engendre des réclamations opposées au village de Thako en groupement Basongora dans le secteur de Ruwenzori dans le territoire de Beni au Nord-Kivu. Tout à débuté lors de l’initiative destinée à la construction d’un marché transfrontalier avec l’Ouganda. Après s’en est suivi les irrégularités dénoncées par le commun des mortels.

« Nous sommes très tourmentés par le processus d’un lotissement incertains qui ne parvient pas à obtempérer aux normes préalables exigées par la législation de notre pays quant à la problématique des terres en conflits. Certains agents du cadastre agissent comme des électrons libres », a souligné au micro de lesvolcansnews.net l’après-midi de ce mardi 22 Octobre 2024.

À travers ce cas concret le phénomène est mis en lumière suite à la complexité des conflits fonciers en groupement Basongora. Des sources concordantes révèlent que, plus de 75% des affaires sont rapportées devant les tribunaux concernent des conflits fonciers. Et parfois entre les agriculteurs.

« Il est vrai que, tous les problèmes liés à la terre ne font pas partie intégrante des conflits fonciers cependant, lorsqu’on parle du groupement Basongora en secteur de Ruwenzori dans le territoire de Beni, on entend souvent parler des conflits fonciers à caractère chronique. Qui font le quotidien des citoyens de cette partie Est de la République Démocratique du Congo », a révélé pour sa part l’un des notables ayant requis l’anonymat.

Les problèmes fonciers sont traités avec une dose de légèreté absolue c’est en tous cas le lot du quotidien, à partir du site Congo ya sika riverain avec le parc national des Virunga, où les tractations sont toujours perceptibles en dépit d’énormes progrès de réconciliation amorcés avec les parties prenantes, par les autorités étatiques, les organisations non gouvernementales. À ceci, s’ajoute également la problématique d’un projet de la foresterie communautaire, qui a récemment fait parler tout le monde sans moindre effort de réticence.

Toutefois, cette situation fragilise d’avantage la cohésion sociale dans cette partie du grand Nord-Kivu. Puisque la complexité de cette problématique s’accentue jusqu’au service public de l’Etat chargé de cadastrer les terres, qui malheureusement n’aspire plus confiance dans le mécanisme de lotissement au village de Kabarole et Thako.

« Nous travaillons sous la pression de l’opposition qui illustré les gens opposés au mécanisme de la modernisation. C’est pourquoi il y a une poche des réclamations motivées par une instrumentalisation je suppose », c’est donc là les propos de M. Kamungele Mambura agent du service incriminé et qui essaie de justifier les mécontentements au sujet de lotissements, une véritable activité impressionnante et non maîtrisée par les paysans.

Dans ces conflits fonciers, l’implication de diverses autorités, toutes prétendant être compétentes en matière de gestion foncière, a souvent pour conséquence de déboucher sur un deuxième conflit – de pouvoir cette fois-ci – entre ces autorités.

D’une part, il y a les chefs coutumiers qui sont considérés comme compétents en matière de gestion foncière, en vertu des pratiques coutumières. D’autre part, il y a les services fonciers, centralisés ou provinciaux, qui possèdent la compétence foncière en vertu de la loi congolaise

PAUL ZAÏDI

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