Cohabitation pacifique dans les Grands Lacs : les bas peuples peuvent les dirigeants

Une cinquantaine de membres de la société civile, des femmes commerçantes transfrontalières, journalistes, enseignants, étudiants, acteurs judiciaires, humanitaires,  et taximens se sont réunis pour discuter de la cohabitation pacifique entre les communautés de la région des Grands Lacs, en cette période de crise sécuritaire et humanitaire.

Les participants ont cherché à comprendre les recommandations issues d’un panel de citoyens sur la polarisation entre communautés et ses impacts sur la cohésion sociale et la confiance mutuelle.

En présence des représentants des autorités politico-administratives du Nord-Kivu, tels que le représentant du gouverneur et des bourgmestres, cette rencontre a également vu la participation d’organismes internationaux œuvrant pour la cohabitation.

Initié par l’ONG LaBenevolencija, ce dialogue avait pour objectif d’unir les différentes couches de la société afin de promouvoir la cohabitation pacifique, essentielle au développement durable et à la paix.

« La polarisation diminue la confiance entre les populations », a déclaré Cosmas Mungazi, coordonnateur terrain de Bénévolencia au Nord-Kivu. Il a souligné que beaucoup craignent d’être tués en venant au Congo, mais que ceux qui le font constatent la réalité inverse.

Mungazi a ajouté : « Nous faisons tout pour renforcer les liens entre les populations ordinaires. Le conflit en RDC est principalement entre les dirigeants. Nous voulons favoriser la collaboration entre les communautés locales à travers des actions participatives, comme des jumelages. »

Les participants ont exprimé leur satisfaction, reconnaissant l’importance de ces échanges pour la stabilité politique et sécuritaire de la région.

La clôture des assises par Nielsen WITANENE, Chef de mission de LaBenevolencija en RDC et chercheur en Sensibilité aux Conflits, a renforcé ce sentiment. Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet « Médias pour le Développement » M4a3.

Les efforts déployés visent à établir un climat de confiance et à promouvoir une cohabitation pacifique entre les diverses communautés de la région des Grands Lacs.

La rédaction