Une réunion de haut niveau s’est tenue ce dimanche à Goma, réunissant les chefs des exécutifs provinciaux du Nord et du Sud-Kivu et Anna Bjerde, Directrice des opérations de la Banque Mondiale.
L’objectif de cette rencontre était de discuter des dossiers d’urgence nécessitant une attention immédiate pour améliorer les conditions de vie des populations de ces provinces en crise.
« C’est un honneur de rencontrer ces deux autorités », a déclaré Mme Bjerde, soulignant l’importance d’écouter les préoccupations locales pour orienter efficacement l’aide.
« Nous voulons comprendre les vrais problèmes de la population et les difficultés auxquelles elle fait face », a-t-elle ajouté.
Parmi les enjeux majeurs évoqués, on note l’insécurité persistante, les conflits armés, la pauvreté, les catastrophes naturelles et le manque d’infrastructures de base.
Les gouverneurs des deux provinces ont plaidé pour une accélération des projets de la Banque Mondiale. Ils ont exprimé leur besoin urgent de nouvelles ressources pour des initiatives ciblées sur la stabilisation, la sécurité, l’éducation et le relèvement communautaire.
« Nous avons besoin de solutions concrètes et rapides », ont-ils affirmé, insistant sur la nécessité d’un soutien renforcé pour faire face à la crise actuelle.
Anna Bjerde a promis un engagement accru pour le développement, en précisant : « Cette rencontre nous permet d’adopter une approche globale pour voir comment nos financements peuvent résoudre les problèmes auxquels ces provinces sont confrontées. »
Elle a également souligné l’importance d’un cadre permanent pour le suivi des projets financés, garantissant ainsi une évaluation continue de leur impact sur le terrain.
Cette réunion a également rassemblé des membres des cabinets des gouverneurs, illustrant la collaboration essentielle entre la Banque Mondiale et les autorités locales.
Les deux provinces, confrontées à des décennies d’instabilité, espèrent que cet engagement se traduira par des actions concrètes pour améliorer la vie des millions de Congolais qui y vivent.
La rédaction
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