Trois responsables liés au naufrage tragique du bateau MV Merdi sur le lac Kivu ont été arrêtés suite aux instructions du Gouvernement congolais ce 7 octobre 2024,, selon des sources parlementaires. Cette décision survient après des enquêtes préliminaires qui ont révélé des négligences graves dans la gestion du navire.
« Le rapport que vient de recevoir le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, que nous avons eu à consulter, indique l’arrestation du propriétaire du bateau, de son convoyeur et du directeur du service lacustre. Nous encourageons la poursuite des enquêtes pour établir toutes les responsabilités », a déclaré Didier Kamundu, député national élu de Masisi, lors d’une conférence de presse.
Le naufrage du MV Merdi, survenu il y a quelques jours, a choqué la région du Nord-Kivu, où les autorités s’efforcent de déterminer les causes exactes de la catastrophe. Le bilan humain reste pour l’instant incertain, mais les autorités locales estiment que de nombreuses victimes se trouvent encore dans les profondeurs du lac.
Le propriétaire du bateau, le convoyeur ainsi que le directeur du service lacustre, responsables de la gestion de ce bateau, sont désormais sous enquête. La question des conditions de sécurité et de l’entretien des navires opérant sur le lac Kivu est soulevée, et plusieurs voix se font entendre pour demander des mesures plus strictes et des contrôles accrus dans ce secteur vital pour la région.
Pour rappel, le lac Kivu est un axe de transport essentiel pour les populations vivant autour de ses rives, mais ces derniers mois, des accidents maritimes ont relancé les débats sur la régulation et la sécurité des transports lacustres. Les autorités promettent une vigilance accrue et des sanctions sévères à l’encontre des responsables de ce tragique accident.
Le dossier reste donc ouvert, et de nouvelles arrestations pourraient suivre à mesure que l’enquête avance.
La population et familles des victimes, attendent des réponses claires et des actions concrètes pour éviter de futures tragédies sur ces eaux.
La rédaction
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