Le tribunal militaire de garnison de Beni a ouvert, ce vendredi 4 octobre, un procès de flagrance contre trois soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), accusés de pillage dans un shop de transfert d’argent la nuit précédente à Malepe. Cette affaire met en lumière l’urgence d’un cadre sécuritaire stable dans cette région en proie à l’insécurité.
D’après un journaliste local, les prévenus, militaires affectés à Mayimoya, ont été arrêtés après avoir braqué un établissement de transfert d’argent, dérobant la somme de 1.870 dollars américains. Le ministère public a dressé quatre chefs d’accusation à leur encontre .
« association de malfaiteurs, violation des consignes, vol à main armée et dissipation de munitions de guerre ». Les accusés, tous en aveux, ont reconnu avoir quitté Mayimoya sans autorisation de leur supérieur hiérarchique.
Le climat d’insécurité à Beni a suscité une forte réaction du public, qui attend des sanctions exemplaires pour dissuader d’autres groupes de malfaiteurs.
« Nous espérons que ce procès enverra un message fort aux criminels qui intensifient leurs actes », a déclaré un habitant de la ville.
L’audience du jour a été principalement consacrée à l’identification des prévenus et à l’instruction des charges retenues contre eux. Selon un auxiliaire de la justice, les soldats risquent la peine capitale s’ils sont déclarés coupables. Cette situation met en exergue la nécessité d’une vigilance accrue au sein des forces armées pour préserver la sécurité des citoyens.
La rédaction
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