La Société Minière de l’Est du Congo SMEC en sigle se veut en alliée du gouvernement congolais dans la réduction du taux de chômage en République Démocratique du Congo précisément dans ses zones d’intervention entre autre en Ituri.
Cette societé avec près de 500 agents dans son site de Makalanga à une dizaine de kilomètres de Mambasa, chef-lieu du territoire portant le même nom, initie d’un côté l’apprentissage des travaux techniques comme la menuiserie pour les jeunes du milieu et de l’autre côté, embauchent d’autres.
Une satisfaction pour le président des jeunes du village Makalanga du groupement Nyagwe qui souhaite que pareilles activités d’apprentissage des travaux par SMEC soient quotidiennes et intensifiées dans d’autres villages.
« C’est la première fois de voir une grande initiative que la société SMEC vienne de faire pour nous parce qu’avant, on en avait pas. Aujourd’hui cette société, nous venons d’avoir plusieurs matériels et maison de la menuiserie. Ce qui me plaît le plus est qu’on était des jeunes à la maison mais sans connaissance de travail. Pour le moment j’ai des jeunes qui ont appris le travail et d’autres travaillent chez SMEC, et ils achètent déjà des parcelles quand ils se procurent un peu d’argent. Donc, SMEC est venue diminuer le chômage et les jeunes ne peuvent pas aussi envier les groupes armés » a dit le président du conseil local de la jeunesse, Mr Patrick Yoni.
Profitant de son séjour en territoire de Mambasa dans le but de faire le préparatif des élections du conseil territorial de la jeunesse, Deogratias Bungamuzi Kukwabo du conseil provincial de la jeunesse souhaite voir l’implication des autorités locales pour contribuer à la formation accélérée des jeunes sur la menuiserie après la dotation en matériels appropriés par la SMEC de l’opérateur économique Saidi Shishombo.
Ce patron de la jeunesse en Ituri estime qu’avec cet apport ou mieux appuie de la SMEC à la communauté locale fera, dans un petit matin, de Mambasa une « référence » dans la fabrication des lits et autres produits finis issus de la menuiserie.
« Ça fera notre plaisir quand demain tout Mambasa viendra chaque fois acheter les lits ici à Makalanga, soit des chaises divans pour rendre Makalanga modèle. L’apprentissage de la menuiserie ici est une richesse pour les jeunes et moi-même, je vais faire suivi car c’est pour tous les jeunes », a estimé Deogratias Bungamuzi, numéro de la structure juvénile en province de l’Ituri.
Malgré ses initiatives locales, SMEC diffamée mais ne lâche pas et éclaire
Dans une mise au point faite par son avocat conseil chez nos confrères d’Actu7.cd, la SMEC dément formellement les accusations portées à sa charge par un groupe de personnes et l’acteur politique Luc Malembe attestant qu’elle a violé la zone d’exploitation artisanale, chose qu’elle qualifie d’une « atteinte à l’honneur de la SMEC et à celui de son directeur général ».
« Les exploitants miniers et monsieur Luc Malembe ne sont pas des experts miniers. Nous avons ici des documents officiels qui prouvent noir sur blanc qu’il n’y a aucune ZEA dans cette concession. Ces mensonges concoctés par Luc Malembe et sa bande portent atteinte à l’honneur de la SMEC et à celui de son directeur général. Si Luc Malembe et ses complices ne s’amendent pas, la SMEC se réserve le droit de saisir les instances judiciaires quant à ce », disait Dieudonné Butembezi à nos confrères.
Selon toujours nos mêmes sources, s’agissant des accusations de spoliation des champs et autres terrains par la SMEC, l’avocat-conseil de la société assure que « tous les champs et les récoltes ont été payés » et « parfois à des prix inestimables ». Brandissant des actes de reconnaissance signés par les membres de la famille ayant vendu l’espace à la SMEC, Me Dieudonné Butembezi renseigne que la « SMEC n’était pas obligée de payer toutes ces sommes » mais l’a fait pour « préserver la paix sociale ».
Cette diabolisation des exploitants miniers est, pour sa part, vue par le conseil provincial comme une manière de vouloir amener ce qui se passe à Djugu dans le territoire de Mambasa. Lors de sa descente pour visiter les centres d’encadrement de la jeunesse construits par la SMEC, Deogratias Bungamuzi pense que les exploitants miniers doivent se désolidariser des personnes malintentionnées pour privilégier la cohabitation et cohésion pouvant encore inviter la SMEC à intensifier ses actions sociales en territoire de Mambasa.
Qualifiée dans la réouverture et entretien des routes de desserte agricole, l’encadrement de la jeunesse, appuie aux structures sanitaires et scolaires, la SMEC contribue aussi à la cohésion sociale car dans son site de Makalanga, l’on retrouve près de 500 travailleurs issus des différentes communautés ituriennes.
Nickson Manzekele
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