Les attaques et représailles entre les hommes armés CODECO et Zaïre sont devenues une monnaie courante dans le territoire de Djugu ce jour et surtout dans les zones minières et rivenières.
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo FARDC jugent de trop les appels en intervenant comme un sapeur-pompier. C’était lors d’une communication faite ce vendredi 21 juin 2024 à la presse militaire que le porte parole du gouvernement provincial l’a dit.
Ce service de défense pense que la solution pour l’instant est la punition dite « Châtiment de la République » contre ces deux groupes armés antagonistes qui veulent déstabiliser la quiétude de la population locale.
D’après le porte parole du secteur opérationnel Ituri, l’acte d’engagement signé n’étant pas respecté, rien n’est plus au temps de parler mais plutôt d’agir et qu’aucun groupe ne puisse crier au secours de tel ou tel autre.
« Alors que vous êtes signataires, pourquoi vous continuez à s’entretuer et à s’attaquer ? Ce qui met en mal la quiétude de la population de Djugu. À chaque fois que le CODECO attaque, c’est le Zaïre qui crie au secours. Le Zaïre attaque le CODECO, c’est au secours des FARDC. Mais la meilleure façon de vous secourir, c’est ce que nous avons dit, cesser de vous entretuer, de ne pas s’attaquer » indique le lieutenant Jules Ngongo Tshikudi.
Avant d’ajouter : « Tenez qu’il vous reste peu de temps. Tenez que vous demeurez dans cette optique de troubler la quiétude de nos populations, vous aurez la punition de la même manière et la plus grande punition que vous aurez, ça sera un châtiment suprême de la République. Et ce châtiment c’est un châtiment suprême de la République par les Forces Armées et par la police nationale congolaise ».
Cette mise en garde intervient 24 heures après la tuerie de 7 civils le 20 juin dernier par la milice CODECO dans le territoire de Djugu précisément au village Bianda du groupement Mabilindeyi en secteur de Banyali Kilo.
Nickson Manzekele
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