Il a fallu attendre le coup de foudre signalé dans la capitale Bruxelles précisément en Belgique le lundi 26 février 2024 où, l’ancien parlementaire congolais Jean Jacques Mamba a adhéré à ciel ouvert au sein de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) pour que, le Mouvement de Libération du Congo (MLC) parti politique cher à Jean-Pierre Bemba Ngombo actuel Ministre de la défense de la RD Congo.
Puisse fixer l’opinion nationale et internationale que le destin exprimé par l’ex Député National Jean-Jacques Mamba ne possède aucun lien substantiel avec le MLC sous toutes ses formes actives. Toutefois, le MLC indique tout de même qu’en date du 19 janvier 2024, ce député honoraire avait déposé par le truchement d’un Huissier de justice, sa lettre de démission en qualité de membre et cadre du MLC. Une hypothèse soutenue par les hauts cadre de cette formation politique.
« Le Mouvement de Libération du Congo, MLC en sigle, tient à fixer l’opinion nationale et internationale que Monsieur Jean-Jacques Mamba avait, en date du 19 janvier 2024, déposé, par le truchement d’un Huissier de justice sa lettre de démission en qualité de membre et cadre du MLC, tel que l’atteste la copie de son courrier en annexe. De ce fait, le précité a perdu sa qualité de membre effectif du MLC et ses choix n’engagent nullement le MLC qui reste un parti légaliste et respectueux des lois de la République », indique le communiqué de la hiérarchie du MLC.
Il convient de rappeler en outre que le rebelle Jean-Jacques Mamba, ancien Député national élu de Lukunga en ville province de Kinshasa, a annoncé officiellement le lundi 26 février 2024 son adhésion à l’Alliance fleuve Congo (AFC), mouvement politico-militaire que dirige Corneille Nangaa, ancien président de la CENI. Au cours d’un point de presse à Bruxelles, l’ancien cadre du MLC (17 ans) a critiqué la gouvernance sous Tshisekedi qu’il qualifie de pire contrairement à son prédécesseur Joseph Kabila.
Pendant ce temps, les diplomates belges ne sont pas en odeur de sainteté avec le gouvernement central de la RDC. Il en est de même pour le cas de Corneille Naanga où, le gouvernement congolais avait convoqué l’ambassadeur du pays où la sortie officielle du mouvement rebelle avait eu lieu.
Paul Zaïdi
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