L’après-midi du vendredi 29 Décembre 2023, une personne vivant avec handicap (un homme âgé d’une trentaine d’années) a été fouetté sur ordre d’un agent de la DGDA au poste frontalier de Kasindi. L’auteur de l’acte s’est rendu justice pour satisfaire ses émotions colériques selon certaines sources.
Il s’agit exactement de Madame Tshela, Chef du bureau de la Brigade pour la surveillance à la frontière communément appelé CB/Bsf. Des sources proches de la société civile forces vives sous noyau du groupement Basongora affirment que la police nationale congolaise (PNC commissariat de Kasindi) est en train d’instruire le dossier avant de transférer cette femme qui a orchestré cette violation grave des droits humains, devant son juge naturel (au parquet de grande instance de Beni).
Pendant ce temps, la victime qui a été torturé est hospitalisé dans une structure sanitaire de la place pour une prise en charge médicale adéquate.
L’association féminine dénommée « Femme solution pour le changement social » (FESOS) par le biais de sa coordinatrice, Shamimu Binti Rashid, laisse entendre que ce dossier doit être traité convenablement selon la rigueur de la loi en vigueur en République Démocratique du Congo. Et aucun trafic d’influence ne sera accepté pour taire le dossier comme c’est une pratique tellement habituelle dans le carré douanier de Kasindi, indique-t-elle.
Certaines sources indépendantes qui ont vécu l’évenement indiquent que la victime était ivre lors de la commission de cet acte par l’agent de la DGDA.
« Notre frère, la victime à la DGDA avait déjà pris un verre de trop et quand maman Tshela voulait vérifier ses marchandises, il a commencé à l’injurier jusqu’à ses parties intimes. Situation qui avait fâché maman Tshela. Néanmoins Maman Tshela est entrain d’être écouté sur PV chez le colonel de la police », a écrit M. Ghislain Mbakulirahi, Directeur de la radio Soleil-Fm, dans le forum WhathsApp de la société civile forces vives de Kasindi.
Nos efforts pour atteindre le chef local de la DGDA (Inspecteur), se sont voués à une suite défavorable. Dans la mesure du possible, nous allons y revenir pour plus de détails.
Paul Zaïdi
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