C’est clair comme de l’eau à boire que, les messages et discours de haine alimentent la violence et sapent la cohésion sociale. Un message de haine peut devenir viral en quelques heures, voire quelques minutes sur les réseaux sociaux et également dans les médias de masse.
C’est dans cette faculté relationnelle que la journaliste Kavira Gloéte œuvrant à TAARIFA RDC TV, une chaîne de télévision en ligne via youtube. Pense qu’il faut impérativement s’opposer à véhiculer les communications alimentées par l’esprit de division qui déstabilisent l’unité de la mère patrie, à travers les médias congolais.
Elle l’a dit l’après-midi du samedi 18 novembre 2023, quelques minutes après avoir réalisé un Vox pop avec quelques habitants de Kasindi, une cité frontalière située à l’extrême du territoire de Beni au Nord-Kivu.
« Privilégions la lutte contre les discours de haine dans les médias audiovisuels, dans la perspective d’accorder la chance à notre beau pays, d’avoir une histoire politiquement forte en termes de l’organisation des élections » a indiqué la Journaliste Kavira Gloéte.
Il convient de rappeler en outre que, la charte des médias d’informations en ligne contre les discours de haine en période électorale avait été présentée officiellement le jeudi 3 août 2023 à Kinshasa, la capitale congolaise.
Toutefois, cette charte possède une légion d’engagements adoptés par les professionnels des médias afin de combattre cette problématique dans la société congolaise.
Cependant, elle s’appuie sur l’article 5 du code de déontologie du journaliste congolais. Cette disposition enjoint au journaliste de bannir, dans la pratique quotidienne de son métier ;
• L’injure
• La diffamation
• La déformation des faits
• Le mensonge
• L’incitation à haine religieuse, ethnique, tribale, régionale ou raciale
• L’apologie de toute valeur négative
Notez que par extension, les Nations unies définissent le discours de haine comme ”tout type de communication, orale ou écrite, ou de comportement, constituant une atteinte ou utilisant un langage péjoratif ou discriminatoire à l’égard d’une personne ou d’un groupe en raison de leur identité, en d’autres termes, de l’appartenance religieuse, de l’origine ethnique, de la nationalité, de la race, de la couleur de peau, de l’ascendance, du genre ou d’autres facteurs constitutifs de l’identité”.
Paul Zaïdi
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