Madame Nelly Keya, activiste de la société civile au Nord-Kivu appelle les étudiants congolais en général et ceux du Nord-Kivu en particulier à s’approprier le processus électoral en cours en République Démocratique du Congo qui débouche d’ici décembre 2023 aux présidentielles, législatives et municipales.
Cet appel a été lancé au cours d’une conférence organisée par les étudiants de l’université Libre des Pays des Grands Lacs Goma faculté de médecine.
Pour madame Nelly Keya, la politique étant au centre de toutes les décisions, les étudiants doivent s’impliquer activement afin de focaliser leur penchant sur des personnes en mesure de réfléchir et d’améliorer les programmes de la santé, de développement et de contrôle.
« Ils peuvent se dire être apolitiques mais en même temps ils ont un rôle important parce que tous les programmes qui sont développés du côté médical, du côté santé, et leur application demande à ce qu’il y ait de bonnes personnes pour réfléchir pour réfléchir à leur compte. Comme on est dans le processus électoral il était de mon devoir de rappeler aux jeunes étudiants qu’ils doivent choisir utilement une personne, qu’ils puissent focaliser leur penchant sur des personnes en mesure de réfléchir, d’améliorer les programmes, de contrôler et tout », a-t-elle lancé.
Et d’ajouter : « On peut avoir 500 personnes à l’hémicycle ou 48 au niveau provincial mais est-ce que tout le monde est concentré à jouer son rôle comme il se doit ? Nous populations, c’est le moment de décider, d’analyser les types de compétences, analyser l’histoire, nous rassurer si la personne est en mesure d’assurer avec assidue la mission qu’elle est en train de nous promettre de faire au niveau de l’hémicycle en ayant en elle l’esprit du bénéficiaire au centre qui est la population congolaise ».
Intervenant sur le thème de la conférence se rapportant sur le traitement du diabète type B. Cette actrice de la société civile a appelé le gouvernement congolais à s’impliquer davantage pour accompagner les personnes souffrantes des maladies chroniques qui dans la plupart demeurent sans traitement suite au coup élevé.
Jérémie Kabali
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