« Tout d’abord, ses propos sonnent comme un nouveau désaveu pour le mois de décembre prochain ».
En se révélant hostile par des exigences quasi intenable à ses protagonistes électoralistes et en demandant à ses acolytes politiques de se méfier du cycle électoral dont l’effectivité pointe à l’horizon, l’élite congolaise Mafa s’éloigne petit à petit du rêve présidentiel et plonge ses coéquipiers politiques dans un théâtre inédit. Comment pourra-t-il sauver la nation hors le circuit du mandat électif ?
En effet, Martin Fayulu Madidi entretient le doute sur un éventuel changement, qui apparaît en refrain dans ses discours politiques depuis belle lurette. Les citoyens congolais qui inspirent une sérénité d’un état d’esprit tranquille, pensent qu’il s’agit bel et bien d’un jeu politique pour s’octroyer la sympathie des électeurs, en justifiant indirectement son incapacité d’affronter les challengers aux élections municipales, législatives et présidentielles.
L’ancien magnat du pétrole Martin Fayulu Madidi, après avoir été annoncé deuxième à l’élection présidentielle de 2018 par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) conformément aux résultats provisoires contestés par ce dernier et préalablement rejetés par l’Union Africaine (UA), puis entérinés par la Cour Constitutionnelle. Une situation considérée comme un échec lamentable par ses détracteurs.
Cet homme d’Etat né le 21 novembre 1956 était sans nul doute, le choix axé sur sa personnalité comme candidat à la présidence de la coalition Lamuka, était une surprise controversée dans la constellation politique congolaise.
Bien qu’il soit devenu politicien à temps plein en 2006 et qu’il ait été député, il est surtout connu comme homme d’affaires. Aujourd’hui 17 ans en totalité dans le monde politique en République Démocratique du Congo, l’expérience du leadership de Martin Fayulu Madidi accuse trop de complaisances et de l’imbroglio à chaque sortie médiatique sous la fameuse dénomination ;
« Adresse à la nation du Président élu ». Ce candidat malheureux de la dynamique de l’opposition semble ne pas s’approprier la réalité fâcheuse et tendancieuse qui trouble le bien-être des congolaises et congolais, il s’accorde le luxe de jeter l’opprobre sur l’approche gouvernementale pendant le règne de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Sa récente aventure médiatique enregistrée en date du 25 septembre 2023 s’est articulée autour des points comme ; Le phénomène de l’insécurité à l’Est du pays, le sous-développement et la question juridico-électorale. Après une analyse minutieuse de ses propos, aucune vérité incontestable n’est sortie de sa bouche ;
Largement plongé dans l’actif du populisme, son speech sert d’un humour d’ambiguïté pendant que, la mère patrie est vouée à la recherche de la cohésion nationale et procéder au processus électoral inclusif ainsi qu’à la stabilité sécuritaire, sur l’étendue nationale.
Il convient de rappeler en outre que, l’engagement de Martin Fayulu Madidi en politique a commencé lors de la Conférence nationale souveraine de 1991 qui a réuni des délégués de différentes régions, partis politiques, organisations de la société civile et chefs traditionnels pour faire campagne pour la démocratie multipartite.
PAUL ZAÏDI
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