Rentrée scolaire 2023-2024 : La ministre Prisca Luanda Kamala éclaire sur le sort de Masisi et Rutshuru

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La ministre provinciale de l’enseignement primaire secondaire et technique (EPST), au Nord-Kivu, a tenu à éclairer l’opinion sur le sort de la rentrée scolaire 2023-2024 dans les territoires de Masisi et Rutshuru.

C’était au cours d’une réunion d’échanges et d’orientations ténue jeudi 10 août 2023 à la commune rurale de Masisi à l’intention des cadres de la province éducationnelle du Nord-Kivu 3, spécifiquement ceux du territoire de Masisi.

Pour Prisca Luanda Kamala, la question sur la rentrée scolaire dans ces territoires du Nord-Kivu est à la disposition du gouvernement central étant donné qu’elle dépend de l’évolution sécuritaire dans ces zones. Néanmoins , elle invite les parents qui sont dans les milieux où règne la paix à inscrire leurs enfants. Elle précise également que ceux qui sont dans des camps des placés pourront y suivre les cours.

« En ce qui concerne la question de la sécurité, ce n’est pas de l’apanage du gouvernement provincial, c’est plutôt l’apanage du gouvernement central, normalement comme l’année passée, là où il y a la paix les enfants vont débuter l’année sans problème et là où il y a encore la guerre le gouvernement doit travailler pour ramener la paix afin que ces enfants retournent à l’école car aucun parent ne peut envoyer son enfant là où il y a crépitement des balles », indique-t-elle.

Et de poursuivre : « Il y a certains enseignants qui sont dans des camps de déplacés, on est en train d’organiser des cours de récupération avec eux. Il y a des partenaires qui mettent des salles de classe à la disposition des enfants dans des camps et ces enseignants doivent les occuper ».

Prisca Luanda Kamala devant les cadres de l’EPST du territoire de Masisi.

Cette précision de la ministre provinciale du tutelle vient répondre aux interrogations que se posaient plusieurs parents encore présents dans les villages sous contrôle des rebelles du M23 notamment dans Rutshuru, Masisi et une partie du Nyiragongo où ces rebelles continuent à imposer leurs lois dans plusieurs villages.

Le 1er août dernier, via un communiqué, ces rebelles avaient annoncé la reprise des activités scolaires dans les zones qu’ils contrôlent, notamment à Rutshuru, Masisi et Nyiragongo, un message qui était mal reçu par les structures syndicales qui avaient invité les enseignants des ces entités de ne pas obéir à cet appel au risque de se voir être désactivé dans le secteur de l’EPST.

La rédaction

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